Le service de VTC a été condamné par la Grande-Bretagne et les Pays-Bas à un million d'euros d'amende pour n'avoir pas assez sécurisé les données de ses utilisateurs.
Uber n'en a pas encore fini avec la justice.
Uber est accusé de ne pas avoir protégé suffisamment les données utilisateur
Le groupe de véhicules avec chauffeur a été condamné par les organisations de protection des données britanniques et néerlandaises à une amende d'un million d'euros. En cause, la fuite des données de plus de 57 millions de comptes en 2016.« Il s'agit non seulement d'une grave défaillance en matière de protection des données de la part d'Uber, mais également d'un mépris total pour les clients et les chauffeurs dont les données personnelles avaient été volées. À l'époque, aucune mesure n'avait été prise pour avertir la moindre personne concernée par les faits ni pour proposer de l'aide et du soutien », déclare Steve Eckersley, directeur des enquêtes au sein de l'ICO, l'organisme britannique à l'origine de l'amende.
Une somme record aux Etats-Unis pour éviter un procès
Ce n'est pas la première fois que l'entreprise doit se justifier devant la justice à propos de ce vol de données personnelles. Les États-Unis ont également attaqué Uber pour ce même dossier. Pour éviter un long et médiatique procès, Uber s'est engagé fin septembre 2018 à régler la somme de 148 millions de dollars aux 50 états américains afin d'éteindre l'incendie et de mettre fin aux poursuites.Uber a publié un court communiqué, se disant « satisfait d'avoir fermé ce chapitre sur l'incident des données de 2016 ». Un dossier qui aura pourtant provoqué de nombreux remous chez le n°1 du VTC.
Source : Business Insider