Uber investit en masse et perd encore de l’argent au dernier trimestre

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 18 février 2019 à 13h49
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La société de VTC, qui se prépare à entrer en bourse très bientôt, continue de perdre des dollars par centaines de millions.

À la différence de la France, les entreprises américaines peuvent se permettre d'accuser des pertes énormes durant les premières années de leur existence, animées par l'idée que les investissements finiront par payer. Quelques géants du numérique, comme les Gafa, y sont parvenus, certains attendent encore (Snap), et d'autres ont attendu de débarquer sur le marché boursier pour devenir rentables (comme Twitter, qui ne l'est que depuis 2018 cependant). De son côté, Uber compte sur sa prochaine introduction en bourse pour faire décoller la machine.

Des réservations en forte augmentation

En attendant, la firme de VTC a continué d'enregistrer de lourdes pertes nettes, estimées à 865 millions de dollars pour le seul quatrième trimestre 2018. Comparé à la même période un an plus tôt, le déficit est tout de même réduit, puisqu'il atteignait 1,1 milliard de dollars fin 2017.

Uber a également annoncé avoir généré un chiffre d'affaires net de 3,02 milliards de dollars au quatrième trimestre, en hausse de 25 % sur un an. Les réservations brutes ont, elles, atteint les 14,2 milliards de dollars sur les trois derniers mois de l'année, en très forte progression (+37 %) par rapport à l'année précédente.

Uber croit en ses capacités et ne lésine pas sur les investissements

En réalité, la donnée de la perte nette trimestrielle n'est pas si alarmante. Uber consent à énormément investir pour repousser ses concurrents et continuer de s'affirmer sur des activités autres que le VTC comme la livraison de nourriture, mais aussi les stations de trottinettes, de vélos électriques et la location de voitures entre particuliers.

Recruter des chauffeurs, s'étendre sur de nouveaux marchés, lancer de nouvelles activités et baisser ses tarifs pour éviter de laisser la concurrence s'intensifier... Tout cela à un prix pour Uber. Et l'entreprise n'oublie pas son programme de voiture autonome, qui ne devrait pas rapporter d'argent avec de longues années, et qui a connu un coup d'arrêt momentané après l'accident mortel provoqué par l'un de ses véhicules en mars 2018.

Alexandre Boero
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Techos72

Tout bénéf pour Uber et plus tant que ça pour les chauffeurs depuis un moment.

Ici au Quebec, les chaffeurs se sont fait avoir bien comme il faut depuis les accord avec le gouvernement qui est à la fois juge et parti (subventionneur majoritaire d’une compagnie de taxi) et la pression de l’industrie viellissante du taxi.

mart666

Chez McDonalds il y avait une pancarte “Uber Eats”. Donc Uber mange du McDo.

Si Uber remplaçait ça par des repas maison, ça lui coûterais moins cher !

Marc780

Uber fait de l’argent sur le dos des autres .
Bienvenue dans l’uberisation de la société .

Pour rappel uber n’a ni chauffeur ni livreur ce sont juste des prestataires qui doivent se plier à toutes leurs exigences .

Uber préleve 25% de commission ce qui est énorme !..

fightermad

25% pour Uber, 50% pour l’état pour les charges salariales et autres smartphones, reste 25% pour le pauvre gars, sa voiture et l’essence. Donc, il reste une misère…Et en plus ça tue le marché des taxis

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