Hadopi : la Cnil critique de nouveau l'Hadopi
Bien que la CNIL n'ai jamais eu l'accord du Gouvernement pour rendre public son avis, couvert par le secret des délibérations sur les travaux préparatoires, il avait été publié par la Tribune en novembre 2008. Cet avis critiquait sévèrement l'Hadopi, regrettant tout particulièrement « qu'aucune étude ne démontre clairement que les échanges de fichiers via les réseaux pair à pair soient le facteur déterminant d'une baisse du chiffre d'affaires des industries culturelles ». Il soulevait de plus « le manque d'équilibre entre le respect de la vie privée et le respect des droits d'auteurs ».
À l'instar d'autres opposants à la loi Hadopi, la Commission s'interroge à son tour sur « la fiabilité des dispositifs techniques destinés à garantir la sécurité des connexions ». Elle donnera un avis, certes seulement consultatif, concernant le traitement des données personnelles des internautes faisant l'objet d'une suspension, bien qu'il ait été préférable qu'un représentant de la CNIL siège au sein de l'Hadopi, contrairement à ce que prévoit la loi. Elle devrait « exercer son contrôle sur l'ensemble de ces traitements, conformément à ses missions ».
La Commission regrette enfin que le Gouvernement n'ai pas souhaité que son avis soit connu, estimant que la « situation est très clairement insatisfaisante » et suggérant d'ailleurs une modification de la loi en question.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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