Création Public Internet : licence globale, le retour
Membre de la plateforme notamment auprès de la Quadrature du Net, l'UFC qui regrette que « le gouvernement s'obstine et s'acharne à vouloir contrôler internet » en organisant « une surenchère répressive dangereuse et stérile » a effectivement fait part de son scepticisme par rapport à ces États généraux de la création et des industries culturelles. Il craint qu'ils « ne permettront pas d'aboutir à un changement de positionnement sur le numérique ».
Création Public Internet appelle au dialogue et à la concertation pour parvenir à « l'élaboration d'un modèle de diffusion des œuvres qui assure à la fois un accès pour tous à une culture diverse et un financement équitable pour les artistes et les créateurs ». En proposant d'aborder « un financement mutualisé adossé à une licence collective autorisant les échanges des œuvres numériques entre individus », la plateforme relance sans la nommer l'idée d'une licence globale.
Autrement dit, il s'agit de légaliser le partage d'œuvres protégées par les droits d'auteur moyennant le versement d'une contribution financière. Pour concilier les attentes du monde de la création et des consommateurs, cette contribution obligatoire d'un niveau « raisonnable », « la somme de 5 euros par mois semble être une bonne base de discussion », serait intégrée aux abonnements à internet.
Reste à déterminer comment cette contribution sera répartie. « Comment identifier et comptabiliser les œuvres téléchargées pour assurer une redistribution des revenus qui soit la plus juste et la plus équitable possible ? »
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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