La célèbre plateforme de lutte contre les SMS et appels indésirables, le 33700, déploie de nouveaux outils et affiche une nouvelle interface pour permettre aux usagers d'effectuer leurs signalements plus facilement.
C'est ce qu'on appelle un ravalement de façade en règle pour le 33700, lancé en 2008 à l'initiative de Luc Chatel, alors secrétaire d'État à la consommation, ce numéro court était à l'origine destiné à signaler les SMS indésirables que les utilisateurs recevaient sur leurs mobiles. Un dispositif qui a fait ses preuves et s'est étendu aux appels dont personne ne veut : le démarchage téléphonique, qui gâche les repas ou les week-ends d'un français sur 3.
Le 33700 dans sa nouvelle version n'est pas qu'esthétique. Le service se dote de 3 outils destinés à rendre son utilisation plus simple et efficace pour les usagers. Mais si la forme change, le fond, lui reste le même : « agir efficacement contre les messages et les appels indésirables et mieux protéger les consommateurs » selon l'af2m, l'Association française pour le développement des services et usages Multimédias Multi-opérateurs, qui annonce ces changements.
Une nouvelle interface et de nouveaux outils de signalements pour le 33700
La majeure partie d'entre nous sait combien il est compliqué de signaler un appel ou un SMS indésirable. Bien souvent, agacé, on oublie d'adopter certains réflexes, comme le blocage des numéros ou un signalement.
Pour se mettre à jour avec les nouveaux usages, le 33700 met à la disposition des usagers de nouveaux outils pour lutter plus efficacement contre ce fléau.
Le site se pare d'une nouvelle interface qui se décline en un joli camaïeu de bleu et une infographie qui va droit à l'essentiel. Ainsi épuré, le 33700 conduit directement l'usager vers le problème qui le concerne, un signalement, une question ou des conseils.
Mais c'est surtout au niveau des outils de signalements que le 33700 opère une petite révolution. En plus de transférer directement le numéro ou le SMS qui vous importune par SMS au 33700, vous pourrez désormais le faire via une capture d'écran ou à l'aide d'un formulaire.
Une manière pour le 33700 de correspondre au mieux avec les habitudes de manipulation des usagers et de leurs mobiles, lesquels pourront participer plus efficacement à la lutte contre ces appels et SMS qui sont pourtant encadrés très strictement depuis 2023.
Le 33700, un dispositif qui vient renforcer une offre déjà complète d'outils de signalement et de protection contre le démarchage téléphonique abusif
S'il semble peu probable qu'un jour, nous en aurons fini avec le démarchage téléphonique abusif et les spams par SMS et autres appels inconnus, le 33700 est certes, un outil efficace de lutte contre ces pratiques commerciales peu soucieuses de votre tranquillité, mais vient compléter un éventail déjà bien garni d'applications, de plateformes ou d'usages destinés à repousser cet ennemi de nos dimanches en famille ou de nos soirées Netflix'n Chill.
L'application Orange Téléphone vient d'ailleurs de se doter d'une fonctionnalité « anti-spam » en plus des options de blocage et de tri des appels reçus déjà disponibles. Petit bonus : vous pouvez l'utiliser sans être abonné chez l'opérateur télécoms historique.
L'État vous aide également dans cette guerre avec son service BlocTel, qui vous permet d'inscrire vos numéros sur une liste pour empêcher les démarcheurs téléphoniques de vous contacter. Vous pouvez également vous rendre sur la plateforme ou l'application SignalConso, qui vous accompagne si vous rencontrez un problème avec une entreprise, en l'occurrence de démarchage téléphonique.
Et parce que nous sommes avant tout acteurs de notre vie privée, nous pouvons lutter contre le démarchage téléphonique abusif en adoptant quelques bonnes pratiques, comme identifier et bloquer ces 12 préfixes, qui sont à coup sûr indésirables. Vous pouvez également retourner l'arme de votre adversaire contre lui en le déstabilisant à votre tour grâce à un argument de poids : la loi et notamment, la menace d'un signalement ou les risques encourus, soit une amende administrative pouvant aller jusqu'à 375 000 euros conformément aux dispositions de l'article L.242-16 du Code de la consommation.
Non mais allô quoi.
- Simple d'utilisation et rapide pour faire un signalement.
- Permet d'obtenir dans la plupart des cas une résolution au problème.
- Totalement gratuit.
Source : af2m
