X (ex-Twitter) : l'IA d'Elon Musk Grok commence à débarquer en Europe

X.com annonce l'arrivée de son IA sur le continent européen. Grok se veut une alternative aux géants du secteur comme ChatGPT ou Gemini.

Elon Musk a toujours été passionné par le sujet de l'intelligence artificielle. Alors évidemment, quand ChatGPT est arrivé sur le marché, on pouvait s'attendre à un certain nombre de commentaires de la part du milliardaire américain. Mais, malheureusement pour OpenAI, ils n'ont en général pas été très amènes, Elon Musk considérant cette IA générative comme trop « woke ».

Résultat, il a souhaité développer sa propre IA, qu'il a baptisé Grok, et qu'il entend intégrer à l'écosystème de X. Et si l'on en avait beaucoup entendu parler jusque-là, nous allons enfin pouvoir en avoir un aperçu en France (et en Europe).

Grok arrive en France

Avec l'avènement de l'IA, toutes les grandes plateformes ont voulu avoir leur chatbot maison. X n'a évidemment pas échappé à la règle, et s'est dotée d'une IA du nom de Grok. IA qui commence à être déployée plus largement, puisque le réseau social annonce l'arrivée de ce dernier en Europe.

« Nous sommes ravis d'introduire Grok en Europe ! Aujourd'hui, nous commençons à déployer l'accès à la fonction d'assistant de recherche IA de Grok pour les abonnés X Premium » vient ainsi de poster le compte de la division Affaires internationales de X.

Une IA pas comme les autres ?

Une autre annonce a par ailleurs suivi dans le même message. « Une fois les élections européennes terminées, nous poursuivrons le déploiement de tendances contextualisées pour tous les utilisateurs » a-t-il été expliqué.

Grok est né de la volonté d'Elon Musk de bénéficier d'une intelligence artificielle plus agile, et qui s'imposerait moins de contraintes dans ses expressions. Il a aussi voulu marquer sa différence par rapport aux géants comme OpenAI ou Google en mettant le code source de l'IA à disposition en open source, pour que les développeurs puissent l'exploiter gratuitement.

Reste tout de même que Grok souffre des mêmes soucis que les autres grands chatbots, à savoir l'affabulation. Il avait ainsi au début du mois d'avril dernier été à l'origine d'une fake news qui annonçait le bombardement par l'Iran de Tel-Aviv.

Source : The Verge