xAI, start-up d'Elon Musk dédiée à l'intelligence artificielle (IA), a sélectionné la ville de Memphis dans le Tennessee pour construire le plus grand superordinateur du monde. Du moins, selon le dirigeant de l'organisation Greater Memphis Chamber, en charge de développer l'activité économique de la ville.
Quand Elon Musk a créé xAI, il avait l'ambition de « percer les mystères de l'univers ». De nombreux mois plus tard, force est de constater que son modèle Grok, s'il est performant, n'atteint pas le niveau de ses principaux concurrents. L'homme d'affaires compte bien remédier à cela en investissant massivement dans des infrastructures et dans des processeurs d'IA, même au détriment de Tesla. À Memphis, la nouvelle installation devrait être équipée de 100 000 accélérateurs H100 de NVIDIA.
11 décembre 2024 à 17h08
Un colosse de l'IA
Selon les médias locaux, le superordinateur sera installé dans l'ancienne usine de fabrication d'Electrolux, géant suédois de l'électroménager, qui occupe une importante superficie de 72 900 mètres carrés. À titre de comparaison, le supercalculateur Frontier, considéré comme le plus grand du monde, s'étend sur 678 mètres carrés.
« Si vous prenez les deux plus grands superordinateurs du monde et que vous les multipliez par quatre, c'est ce que nous construisons ici à Memphis », a indiqué Ted Townsend, P.-D.G. de la Greater Memphis Chamber. Cette nouvelle corrobore des informations diffusées il y a quelques semaines outre-Atlantique, attestant que xAI ambitionnait de fabriquer un supercalculateur à 100 000 GPU pour l'entraînement de Grok.
Les big tech dépensent sans compter
Pour l'heure, ni xAI, ni Elon Musk n'ont commenté la nouvelle. Bien qu'aucun montant n'ait été révélé, les ambitions de la start-up témoignent de l'immense engouement autour de l'IA générative. Les géants de la tech sont engagés dans une course effrénée pour dominer le secteur, et Musk semble déterminé à rattraper son retard.
Les mastodontes Microsoft, Amazon, Google et Meta investissent, eux aussi, sans compter dans de telles infrastructures. L'intelligence artificielle requiert en effet des puissances de calcul immenses pour sa formation et son fonctionnement. Pour sa part, la firme de Mark Zuckerberg a l'intention de faire l'acquisition de 350 000 puces H100 de NVIDIA avant la fin de l'année.
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Source : PCMag
