Odyssey G8 : Samsung intègre la puissance de l’IA du QN900D au service du gaming dans son dernier moniteur OLED

Un vent frais souffle sur le catalogue de moniteurs Samsung. Outre le fait que les Odyssey OLED G6 et G8 sont les premiers écrans gaming QD-OLED non-incurvé de la marque, le nouveau G8 joue aussi la carte de l’IA pour se démarquer de la concurrence.

Disponible depuis peu et bientôt en test chez Clubic, l’Odyssey OLED G8 (G80SD) est le seul de la gamme d’écrans PC gamer signée Samsung à profiter du processeur NQ8 AI Gen3. Une puce que ce moniteur partage toutefois avec le téléviseur 8K UHD du fabricant, le QN900D. On fait le tour des nouveautés avant notre test complet à venir prochainement.

« Smart Gaming Monitor » : Samsung veut réinventer le jeu

À première vue, le Samsung Odyssey OLED G8 est un moniteur de jeu comme il en existe d’autres sur le haut de gamme. Il s’affiche en effet avec des caractéristiques très proches de l’Alienware AW3225QF, en recourant à une dalle QD-OLED (plate) de 32 pouces, en 4K@240Hz avec un temps de réponse ultra-court (annoncé à 0,03 ms) grâce à la technologie OLED.

Samsung met toutefois en avant d’autres arguments pour faire de ce moniteur un incontournable. Le constructeur coréen mise en effet sur les fonctionnalités de son moniteur de jeu intelligent qui, comme le Smart Monitor M8, intègre l’interface Tizen avec une section Smart TV et une connectivité sans-fil (Bluetooth 5.2 et Wi-Fi 5). C’est néanmoins le processeur qui retient notre attention, et pour cause : le G8 a le droit au NQ8 AI Gen3, celui-là même qui équipe le Samsung QN900D, le fleuron de la TV 8K que nous vous avons proposé en test récemment.

Upscaling, mouvements, audio : un écran qui fourmille d'IA

Diverses tâches sont attribuées à ce processeur sur le G8, et notamment l’upscaling. Samsung compte en effet sur son Gaming Hub pour proposer une expérience de cloud gaming en 4K grâce aux capacités de mises à l’échelle de la puce NQ8. Avec le G8, il vous sera ainsi possible de profiter des applications Xbox, GeForce Now, Utomik, ou encore Luna, avec une image 4K upscalée directement via l’écran. La fonctionnalité est également effective sur les applications Smart TV. Samsung ajoute une corde supplémentaire à son arc avec l’AI Motion Enhancer Pro dont l’objectif est de fluidifier les scènes et (le texte) en mouvement, idéal pour visionner du sport ou des scènes d’action.

Enfin, dernière fonctionnalité boostée à l’IA en provenance de l’univers TV : l’Active Voice Amplifier Pro. Il s’agit ici, dans les applications Smart TV, d’améliorer le rendu audio des dialogues en analysant votre environnement sonore. En bref, l’Odyssey G8 se pose comme un écran gaming hybride qui fait le pari d’une expérience de jeu 2.0. Reste à voir ce que cela donnera au moment de notre test.

Des features en pagailles pour un tarif assez clément

Lors de notre test à venir, nous passerons également en revue le traitement antireflet OLED Glare Free proposé avec l'Odyssey G8. Encore une fois d'abord présenté sur un téléviseur de la marque, à savoir le Samsung S95D.

Autre feature intéressante pour ceux, comme nous, qui craignent encore le burn-in : l'OLED Safeguard+. Samsung a mis un point une série d'algorithmes capables de prédire la température de la dalle et d'adapter en fonction la luminosité afin de prévenir d'éventuels marquages. Bien sûr, les outils habituels contre le marquage sont de la partie : détection des logos et de la barre de tâches, ou encore la réduction de la luminosité en cas d'inactivité.

Le tarif de l'Odyssey OLED G8 reste évidemment assez élevé. Disponible depuis peu, il s'affiche à 1 299 € chez la plupart des commerçants. C'est néanmoins 200 € de moins que le tarif de lancement de l'Alienware AW3225QF, un écran aux caractéristiques similaires, écosystème Samsung et IA en moins.