Le réseau SNCF est en partie paralysé ce vendredi à la suite d'une « attaque massive » qui touche plusieurs lignes. Beaucoup redoutent, en outre, une cyberattaque. Démêlons le vrai du faux.
En cette journée ô combien symbolique d'ouverture officielle des Jeux olympiques de Paris, la SNCF vit des moments très difficiles depuis plusieurs heures, en raison d'une attaque d'ampleur qui visait, et c'est hélas réussi, à « paralyser le réseau des lignes à grand vitesse » Est, Nord et Atlantique. Le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, évoque des « sabotages criminels » ce vendredi 26 juillet. Quid d'une attaque informatique ?
800 000 voyageurs du réseau SNCF impactés
Les chiffres sont assez monstrueux : les actes de malveillance dont la SNCF a été victime dans la nuit de jeudi ou vendredi vont impacter 800 000 personnes tout ce week-end, et 250 000 rien qu'aujourd'hui. Plusieurs incendies volontaires ont été déplorés au niveau des lignes à grand vitesse Atlantique, Nord et Est. Il est à noter que les lignes Sud-Est (Paris > Marseille, par exemple) ne sont pas impactées.
Sur ces axes, le trafic est perturbé, et aucun TGV ne peut, en théorie, circuler. Lors d'un point presse donné du côté de la Gare Montparnasse, l'une des trois grandes gares parisiennes paralysées (avec Nord et Est), la SNCF a confirmé des attaques sur des passages de câbles, qui commandent normalement les signaux, les aiguillages et la fibre optique.
Tant que les câbles ne seront pas réparés, et cela pourrait pour certains prendre des heures, voire des jours, de nombreux TGV ne pourront pas circuler. Lesdits câbles ont été endommagés, par le feu, dans plusieurs départements (Eure-et-Loir, Meurthe-et-Moselle et dans le Nord-Pas-de-Calais).
La SNCF confirme qu'il ne s'agit que « d'actes malveillance physique »
Beaucoup craignent, et certaines rumeurs circulent en ce sens, que la SNCF ait été victime d'une cyberattaque en parallèle. Ce n'est absolument pas le cas. Contactée par Clubic, la compagnie ferroviaire nous confirme bien « qu'il s'agit uniquement d'actes de malveillance physique sur des installations du réseau ferroviaire ».
En revanche, les incidents ont sans doute bien été prémidités. Les sabotages criminels ont en effet eu lieu à des endroits stratégiques. Aucun groupe ni individu n'a pour le moment revendiqué ces attaques, qui ne seraient pas dues, à ce stade, à une quelconque ingérence étrangère. Des informations à prendre avec des pincettes.
Si vous devez voyager aujourd'hui ou ce week-end sur le réseau SNCF, prenez bien le temps, dès maintenant, de vérifier les informations transmises par la compagnie, sur l'application SNCF Connect notamment, qui met à jour les informations très régulièrement.
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