La polémique du compteur Linky va se raviver dès l'an prochain, avec une taxe imposée à ceux n'en possédant pas. De quoi créer une nouvelle vague de protestation.
Linky, c'est l'histoire d'une controverse qui n'a jamais pris fin depuis qu'en 2016, ces compteurs électriques intelligents ont commencé à remplacer les anciens compteurs mécaniques ou électriques. De nombreuses personnes se sont ainsi opposées à son installation chez elles, pour des raisons variées. Et si devant la pression, refuser la poser d'un compteur Linky n'a pas été considérée comme illégal, il va par contre falloir ouvrir le portefeuille pour cet engagement. Car Enedis a commencé à annoncer que les réfractaires allaient devoir payer. Une information qui n'a évidemment pas plu !
Des réfractaires présents un peu partout en France
Le compteur Linky commence à devenir un objet ancien dans de la plupart des habitations françaises. Sauf qu'il reste encore beaucoup de nos concitoyens qui ont refusé le compteur intelligent, capable de communiquer en temps réel les données de consommation d'un foyer.
Ainsi, il reste encore 2 millions de foyers faisant aujourd'hui de la résistance. « Il n'y a pas de profil type de réfractaires aux compteurs Linky. Ils sont issus de tous les bords politiques et de tous les milieux sociaux » a expliqué la sociologue Aude Danieli au journal Le Parisien. Ils sont notamment très présents dans des régions comme l'Île-de-France, la Bretagne et le Sud-Ouest.
Enedis peut s'attendre à des actions en justice
Et ils ne devraient pas apprécier le paiement de 64 euros HT par an que va imposer Enedis à ceux qui n'ont pas de compteur Linky, taxe récupérée même chez ceux qui effectuent un relevé manuel de leur consommation. « Chaque annonce des opérateurs ravive la lutte » rappelle ainsi Aude Danieli.
Et c'est ce que confirment des réfractaires ayant échangé avec nos confrères du Parisien. Claude, membre du collectif Stop Linky, proteste contre ce qu'il considère être un comportement mafieux de la part de Linky. Il dit être prêt à multiplier les actions pour ne pas avoir à payer ces fameux 64€ HT. « Je vais me battre jusqu'au bout, quitte à régler ça au tribunal ! » prévient-il. Combien suivront-ils son exemple ?
Source : Le Parisien