Enedis communique auprès des personnes qui n'ont pas encore souhaité installer un compteur Linky chez elles. Pour les convaincre, le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité va imposer une nouvelle forme de « taxe. »
Depuis sa conception, le compteur électrique Linky est l'objet de nombreuses controverses, et ce, d'autant plus qu'Enedis pousse le plus possible à sa généralisation partout en France, malgré l'opposition de nombreux consommateurs. Après diverses actions, Enedis avait finalement indiqué en début 2023 que refuser le compteur n'était pas illégal, et que les personnes ne disposant pas du compteur ne seront pas facturées en 2023 et 2024. Mais arrivé en 2025, il semble que cette exemption prenne finalement fin.
Des frais de relève, même si vous n'avez pas un compteur Linky
C'est une mauvaise surprise qu'a récemment subi un client d'Enedis, qui avait jusque-là refusé l'installation d'un compteur Linky pour effectuer lui-même son relevé de compteur. Ce dernier, dont l'histoire nous est rapportée par France 3 Occitanie, a en effet reçu il y a quelques semaines un courrier lui indiquant une surfacturation à venir.
« À partir de mi 2025, si votre logement est toujours équipé d'un compteur ancienne génération, vous serez systématiquement facturés de frais de relève » y est-il indiqué.
64 euros HT par an facturés aux récalcitrants
Ainsi, Enedis va profiter de l'autorisation qui lui avait été faite par la Commission de Régulation de l'Énergie de taxer les personnes ne possédant par un compteur Linky chez elles.
« Les consommateurs qui ne seront toujours pas équipés d'un compteur Linky (sauf contrainte technique l'empêchant) seront facturés (et ceci même s’ils ont déclaré leurs données de consommations) 10,66 € HT, tous les 2 mois (soit 64 € HT par an) jusqu'à la pose de ce dernier » indique Enercoop.
Autant dire qu'il faudra vous préparer, si vous ne possédez pas le compteur, à passer à la caisse d'ici un peu moins de neuf mois. À moins évidemment que d'éventuels recours changent entretemps la donne. C'est ce qu'espère le client interrogé par France 3 Occitanie, qui indique être prêt à se tourner vers les associations de consommateurs comme UFC Que Choisir ainsi que des députés. Qui aura finalement gain de cause ?
Source : France 3 Occitanie