La bataille au Brésil entourant X.com penche en faveur de la justice du pays. Le propriétaire du réseau, Elon Musk, coopère finalement après plusieurs mois de désobéissance.
Le réseau social américain détenu par X connaît une situation un peu particulière depuis plusieurs semaines déjà au Brésil, où il n'est ni autorisé, ni interdit, mais suspendu. Une particularité qui fait suite à des mois de blocus de la part d'Elon Musk, qui ne souhaitait pas répondre aux demandes de la justice locale au nom de la liberté d'expression. Cependant, le temps passant, il semble qu'il ait finalement décidé de changer d'avis.
Elon Musk répond finalement aux demandes des juges brésiliens
Le bras de fer entre le juge brésilien Alexandre de Moraes et Elon Musk tourne à l'avantage du premier. Le milliardaire américain en effet finalement commencé à répondre aux exigences du magistrat et à suspendre les comptes accusés de mener des campagnes de désinformation.
Selon un document qu'a pu lire Reuters, neuf des comptes précédemment pointés du doigt par Alexandre de Moraes ont ainsi été supprimés. « Sa volteface est très positive. Que l'on soit d'accord ou non avec elle, la loi doit être respectée et non défiée » a commenté l'ancien ambassadeur brésilien aux États-Unis, Rubens Barbosa.
X devrait être à nouveau disponible dans quelques jours
Cette nouvelle façon de faire devrait calmer l'ire de la justice brésilienne, qui avait fait en sorte que X ne soit plus disponible par aucun moyen alternatif, au point même de menacer d'une amende disproportionnée toute personne usant d'un VPN pour se rendre sur la plateforme américaine.
Toujours d'après Reuters, X devrait ainsi être de nouveau accessible dans le plus grand pays d'Amérique latine dans les prochains jours. Mais ce côté plus coopératif de X ne devrait pas changer fondamentalement sa recherche d'une plus grande liberté d'expression possible. Seulement, ce combat se fera dorénavant ailleurs. Évoquant Elon Musk, une des personnes interrogée par Reuters explique que « désormais, il se battra devant les tribunaux. »
Source : Reuters
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