© FellowNeko / Shutterstock
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Le conflit entre X.com et le Brésil déborde sur d'autres entreprises d'Elon Musk. Starlink a ainsi dû faire face à certaines pressions, pour finalement finir pas bloquer le réseau au Brésil.

C'était l'une des grosses actualités de la tech la semaine dernière. Après plusieurs mois de désaccords entre la justice brésilienne et Elon Musk quant à la régulation du réseau social X, ce dernier a finalement été bloqué dans le plus grand pays d'Amérique latine. Une décision qui s'applique à tous les fournisseurs internet du pays, et même au service d'internet par satellite de SpaceX, à savoir Starlink !

Starlink finit par obtempérer avec la justice brésilienne

Dans son offensive contre X, le juge Alexandre de Moraes a voulu parer à toute éventualité de contournement. Ceux utilisant un VPN pour accéder à X au Brésil s'exposent ainsi à une amende d'environ 8000 euros par jour, alors que Starlink, le service proposé par Elon Musk, a été mis sous intense pression dans le même temps.

Les comptes bancaires de Starlink dans le pays ont ainsi été gelés, et la société était en incapacité de mener des transactions financières. De quoi l'obliger à obtempérer, Starlink ayant refusé initialement d'accepter l'ordre de blocage. « Nous nous conformons à l'ordre de bloquer l'accès à X au Brésil » a-t-il été ainsi indiqué dans un message sur X.

Une décision qui divise au Brésil

« Nous avons entamé une procédure judiciaire devant la Cour suprême du Brésil, expliquant l'illégalité flagrante de cette ordonnance et demandant à la Cour de débloquer nos actifs » explique Starlink dans le même message. La société, comme Elon Musk, affirme que les actions du juge Alexandre de Moraes violeraient la constitution du Brésil.

Au Brésil, le combat mené par le juge suprême Alexandre de Moraes divise. Selon un sondage mené au début du mois de septembre par AtlasIntel, la population est partagée (à presque 50/50) sur la question de savoir qui a raison entre Elon Musk et le juge du pays, et sur l'opportunité de bloquer X. Une majorité de près de 65% se dégage par contre pour critiquer la mise en place d'une très forte amende contre ceux utilisant un VPN pour naviguer sur X. Par ailleurs, le parti libéral Partido Novo a intenté une action en justice pour contrer la décision de suspendre l'accès à X dans le pays.

X.com (ex-Twitter)
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