Les automobilistes commencent à croiser, sur la route, ce que l'on appelle des « radars urbains », qui vont rendre obsolètes les radars tourelles pourtant redoutés. Plus discrets et plus efficaces, ils peuvent détecter de multiples infractions.
Fini les grosses tourelles aux carrefours de Metz ! Après Toulouse en début d'année, la ville lorraine s'apprête à faire un bond dans le futur de la sécurité routière, comme nous le disent nos confrères de Lorraine Actu. Les trois « vieux » radars de feux rouges actuellement en place vont très bientôt céder leur place à une nouvelle génération de super-flics électroniques : les radars urbains. Plus petits que leurs prédécesseurs, dotés d'yeux de lynx, ces nouveaux venus promettent de révolutionner la surveillance du trafic urbain.
Le radar urbain, il y a un nouveau shérif en ville
Petits bijoux technologiques, ces radars urbains, baptisés « équipements de terrain urbain » (ETU), sont les nouveaux shérifs en ville. On exagère un peu, mais le fait qu'ils soient visibles depuis une distance plus faible les rend d'autant plus redoutables aux yeux des automobilistes.
Ils peuvent se cacher sur un feu tricolore, mais aussi sur un lampadaire ou un mât grâce à leur plus petite taille. Et évidemment, parce que nous sommes en 2024, leur taille discrète s'accompagne d'un vrai bond technologique.
Les radars urbains peuvent contrôler le franchissement de feu rouge, mais aussi la vitesse de circulation, ainsi que l'identification de la voie de circulation, en précisant qu'ils ne sont pour le moment pas homologués pour cette troisième fonctionnalité. Si les conditions le permettent, ils peuvent même contrôler la vitesse dans les deux sens de circulation.
20 septembre 2024 à 13h22
Deux radars urbains homologués, et ils sont redoutables
Bientôt, ces radars urbains pourraient bien être autorisés à accomplir deux tâches en même temps : le feu rouge et l'excès de vitesse. Un conducteur qui grille le feu à plus de 50 km/h sur une route limitée à 50 km/h pourrait ainsi être doublement sanctionné. Ainsi serait la dure loi du radar urbain.
Pour le moment, en tout cas à Metz, le calendrier de déploiement n'a pas encore été arrêté, même si les appareils seront très certainement installés dans les prochains mois, d'ici à mi-2025. À Toulouse, puisque nous en parlions, on en compte au moins déjà cinq fonctionnels.
Deux modèles de radars urbains ont à ce jour étaient homologués en France : le Mesta Compact, fabriqué par Idemia, et le Parifex Nomad, conçu par Parifex. Le premier est équipé d'une antenne radar Doppler tracker multicible, qui lui permet de suivre jusqu'à 126 véhicules sur 5 voies dans les deux sens de circulation, avec une portée de plus de 100 mètres. Le second, lui, dispose d'un capteur qui mesure la vitesse à l'aide de lasers LiDAR à balayage 3D qui repèrent les véhicules et leurs trajectoires sur près de 100 mètres également. Deux engins redoutables, donc.
Source : Lorraine Actu