L'IA a révolutionné beaucoup de tâches depuis maintenant deux ans. Mais elle a aussi un impact notable sur nos systèmes d'énergie.
C'est une petite musique qui monte de plus en plus, mois après mois : l'IA a besoin de beaucoup (beaucoup) d'énergie. À elle seule, cette technologie a ainsi réussi à ressusciter partout dans le monde l'intérêt pour l'énergie nucléaire, avec des projets de développement de cette énergie pour alimenter des data centers qui montent aux États-Unis, mais aussi en France. Il faut dire qu'un ChatGPT, par exemple, est incroyablement gourmand quand on le compare à ses rivaux plus traditionnels !
ChatGPT est un gouffre d'énergie en comparaison de Google !
ChatGPT étonne toujours un peu plus, avec des modèles de plus en plus performants. Mais, ChatGPT est aussi un gouffre énergétique ! En effet, selon le média Connaissance des Énergies, une requête sur ChatGPT utilise 10 fois plus d'énergie que la même requête sur Google !
Une différence en énergie qui n'est soutenable à l'heure actuelle qu'à cause du fait que Google est encore bien plus largement utilisé que ChatGPT. Sauf qu'OpenAI a pour ambition de détrôner à terme le géant américain de la recherche. Et a déjà pour ce faire développé un moteur de recherche dopé à l'IA, tout en réfléchissant par ailleurs à la création d'un navigateur qui ferait concurrence à Chrome.
L'IA, un problème sérieux pour l'environnement ?
Autant dire que l'intelligence artificielle a encore beaucoup de marge. Les data center ne représentent encore aujourd'hui que 1% de la consommation mondiale d'électricité. Or, avec tous les projets mis en place, cette part dans la consommation internationale devrait monter rapidement dans les prochaines années.
Une croissance qui ne serait pas particulièrement bonne pour l'environnement. Car cette voracité en énergie entraîne aussi un retour vers les énergies fossiles, seules à même de combler les besoins en électricité de l'industrie. Un géant de la tech comme Google, qui s'est pourtant engagé en faveur de l'environnement en s'imposant des objectifs de réduction de ses émissions en CO2, suit ainsi une pente totalement inverse. Ces 5 dernières années, la firme américaine a en effet vu ses émissions en dioxyde de carbone augmenter de 48%. De quoi s'interroger sur la pertinence du modèle de développement de l'IA !
Source : Connaissance des Énergies
30 décembre 2024 à 11h37