Microsoft lançait somme toute récemment son service Soapbox, un service en ligne permettant à tout un chacun d'envoyer et de partager ses propres vidéos un peu à la manière de YouTube (voir
Vidéo : Soapbox et Scroon passent en bêta publique). On apprend aujourd'hui que le service vient de passer en mode de fonctionnement restreint. Comprenez par là que Microsoft n'accepte plus les envois de vidéos par les membres non enregistrés alors que le site n'accepte plus les nouveaux enregistrements. Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent encore soumettre des vidéos sur le service d'après Adma Sohn, directeur des services en ligne de Microsoft.
La raison de ce brusque coup de frein est bien sûr à chercher du côté des contraintes juridiques. La récente plainte de Viacom contre Google et son service YouTube (voir
YouTube /Google : Viacom exige un milliard de $) n'est pas étrangère à la décision de Microsoft de plus ou moins geler Soapbox. Microsoft indique d'ailleurs qu'il utilisera la technologie d'Audible pour filtrer les vidéos soumises et bloquer celles qui sont sous copyright. Le géant des logiciels déclare également travailler sur un logiciel permettant aux propriétaires de contenu de faciliter l'identification de leurs oeuvres pour empêcher toute fraude en ligne alors qu'il devrait leur proposer un outil pour signaler facilement les vidéos qui enfreignent les lois relatives aux droits d'auteur. Selon Microsoft, le service SoapBox réouvrira ses portes à tous les utilisateurs d'ici 30 à 60 jours.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech.
Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels.
Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
