Pour tous les plaignants, YouTube encourage les violations des droits d'auteur dans le simple but de générer du trafic sur les pages de son site. Devenu propriété de Google, YouTube a déjà indiqué qu'il se conformait systématiquement aux demandes de retrait formulés par les ayant droits des oeuvres protégés et qu'il était en conséquence protégé par les lois relatives aux services Internet. En mai, Viacom, propriétaire du réseau MTV, poursuivait déjà YouTube réclamant 1 milliard de dollar de dommages et intérêts ainsi que la suppression de centaines de milliers de vidéos. (voir YouTube /Google : Viacom exige un milliard de $).
D'ici au mois de septembre, Google devrait mettre en place un système de filtrage plus élaboré des vidéos soumises sur son service YouTube afin notamment de limiter la diffusion d'oeuvres protégées par des droits d'auteur (voir YouTube : filtrage des contenus dès septembre ?). En attendant, le géant de la recherche n'a fait aucun commentaire sur l'arrivée de nouveaux plaignants dans l'affaire contre YouTube.