Depuis plusieurs mois, Craig Steven Wright, un homme d'affaires australien prétend être le père fondateur du bitcoin. Connu sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, l'identité réelle du créateur de la monnaie virtuelle décentralisée n'a jamais été découverte. Depuis, entre ratés médiatiques et arguments sujets à caution, la recherche du « père » connaît un nouvel épisode.
Craig Wright avait déjà tenté d'apporter plusieurs éléments au débat censés lui garantir la paternité de la technologie. Il indiquait par exemple être en mesure de signer un message avec une clé de chiffrement privée connue comme appartenant à un certain M. Nakamoto et le reliant à une autre clé publique, liée cette fois-ci au site bitcoin.org, un portail enregistré en 2008 par Wright. Ces propos avaient cependant été pris en défaut par la communauté.
Malgré les critiques et le fait qu'il n'ait pas encore publiquement prouvé qu'il est bel et bien le créateur du bitcoin, l'homme d'affaires australien persisterait en déposant de nombreux brevets autour de la technologie. Cette méthode ne peut pas lui garantir la paternité de l'invention mais pourrait lui permettre de revendre certaines applications utilisant la technologie.
Dans une enquête publiée sur la London Review of Books, l'homme tenterait ainsi depuis plusieurs mois de déposer plus d'une cinquantaine de brevets via la société EITC Holdings Ltd. A terme, environ 400 brevets pourraient être déposés au Royaume-Uni sous cette dénomination.
Encore une fois, il convient de prendre ces informations avec des pincettes. Rien ne prouve actuellement que Craig Wright a une quelconque activité reconnue dans le domaine, ni qu'il pourra à terme en tirer des bénéfices.
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