Dans un communiqué, le ministre appelle donc « à la plus grande vigilance dans leur détention et leur utilisation. Face aux risques de fraude et de blanchiment associés à ces monnaies, dont la circulation est particulièrement opaque et qui peuvent servir de support privilégié aux activités illicites ». Il ajoute qu'il insistera auprès des pays membres de l'Union européenne afin que le sujet soit abordé en Conseil de l'Union européenne (rassemblant les principaux ministres européens).
Visiblement les récents déboires de la plateforme de transactions en bitcoins Mt. Gox ont interpellé le ministre. Pour rappel, la société est désormais fermée et accuse une dette de plusieurs millions d'euros. Afin d'éviter que de tels épisodes ne se reproduisent, Pierre Moscovici souhaite non pas « bannir ces monnaies mais en assurer un encadrement précautionneux ».
L'idée est donc de mieux comprendre le fonctionnement de cette monnaie virtuelle et d'en accompagner le développement. A ce jour, très peu de commerçants traditionnels utilisent en effet ce moyen.
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