L'État d'Australie-Méridionale a annoncé la création d'un fonds dédié au stockage de l'énergie. Il permettra aux habitants d'acheter des batteries, mais également au territoire d'attirer plusieurs entreprises du secteur.
Stocker l'électricité demeure une problématique complexe. Si vos téléphones et vos ordinateurs disposent de batteries leur permettant de tenir quelques jours (et encore), réussir à enfermer l'énergie nécessaire au fonctionnement d'un foyer n'est pas courant. L'Australie espère changer la donne.
Une subvention pour chaque foyer
Le Premier ministre de l'État d'Australie-Méridionale, Steven Marshall, a ainsi confirmé son intention de mettre en place un fonds de 100 millions de dollars australiens (environ 64,2 millions d'euros) consacré à cette problématique. L'idée est de permettre aux habitants de pouvoir se fournir en électricité, même en cas de coupure de courant.Concrètement, chaque ménage de cet État du Sud de l'Australie pourra recevoir une subvention allant jusqu'à 6 000 dollars australiens (3 850 euros), pour acheter une batterie destinée à stocker l'énergie, et ce, quel que soit le fabricant du système.
L'Australie-Méridionale attire les fabricants de batteries
Les habitants de la région ne sont pas les seuls à avoir perçu cette annonce comme une bonne nouvelle. Plusieurs entreprises ont ainsi prévu d'implanter des usines de fabrication de batteries dans l'État. C'est le cas de la société allemande Sonnen, qui s'est installée au sein d'anciens locaux du constructeur automobile Holden, dans la ville d'Elizabeth. Son objectif est de profiter des nouvelles mesures élaborées par le gouvernement, mais également d'adresser d'autres marchés depuis ce site, comme l'Asie.D'autres entreprises devraient lui emboîter le pas, telles que le fabricant chinois Alpha-ESS ou la société canadienne Eguana Technologies. Au total, ces nouvelles usines devraient contribuer à créer plus de 700 emplois sur le territoire. L'État d'Australie-Méridionale se voit donc redynamisé, à l'aide du plan de Marshall.
Source : Ars Technica