Le GESTE (dont M6 Web, éditeur de Clubic, fait partie) estime en effet que Google devrait « participer au financement de la création et de l'information. La proposition de loi du SPQN et du SEPM qui prévoit une rémunération équitable en contrepartie d'un acte de référencement constitue, à cet égard, une piste de réflexion intéressante. Toutefois, le GESTE restera vigilant à ce qu'aucune mesure n'entame le principe fondamental de la neutralité du net. »
Google France, qui fait également partie de ce vaste groupement d'éditeurs, n'a pas encore répondu à ce positionnement. Il devrait toutefois rester sur sa ligne et rappeler à nouveau que le projet « serait néfaste à la fois pour Internet, pour les internautes, et pour les éditeurs qui bénéficient d'un trafic substantiel envoyé par le site Google Actualités ainsi que par le moteur de recherche ».
Reste à trouver un terrain d'équilibre entre les différentes parties. Pour l'instant, la proposition vise à créer une rémunération à destination des organismes de presse « lorsque des liens hypertextes permettent d'accéder aux contenus présents sur leurs sites Internet ». Le cas d'un prestataire de référencement ou l'exploitant d'un moteur de recherche (comme Google par exemple) est alors clairement cité. Quant aux blogs, ils demeurent exclus de cette logique.