L'AFP vient d'annoncer dans un communiqué de presse le lancement d'une action en justice contre Twitter, devenu X.
X (Twitter) a de nombreuses idées pour tenter d'accroître ses revenus, comme proposer la vente d'articles à la pièce. Mais pour cela, il faudrait déjà améliorer les relations avec les spécialistes du domaine. Et au vu de la plainte de l'AFP, ce n'est pas gagné.
X (Twitter) regimbe
Les relations entre les médias et X (Twitter) n'ont jamais été au beau fixe depuis la reprise du réseau par Elon Musk, comme l'illustre parfaitement la réponse automatique sous forme d'emoji caca qui a remplacé le service relation presse. Alors, autant dire que la nouvelle plainte déposée par l'Agence France Press (AFP) ne devrait pas améliorer l'atmosphère.
L'AFP vient en effet d'annoncer dans un communiqué avoir saisi le « Tribunal Judiciaire de Paris en référé, afin qu'il soit enjoint à Twitter de lui communiquer, conformément à la loi, l'ensemble des éléments nécessaires à l'évaluation de la rémunération qui lui est due au titre du droit voisin. »
Les droits voisins en question
Car d'après une législation passée en France en 2019 portant sur les « droits voisins », les grands réseaux sociaux ont obligation d'entamer des discussions avec les médias qui les auraient sollicités en vue d'obtenir une rémunération en contrepartie de la diffusion de leur contenu sur ladite plateforme. Une obligation à laquelle, si l'on en croit l'AFP, X ne veut absolument pas se soumettre. Pour une raison exprimée par Elon Musk, directement sur sa plateforme.
« C'est bizarre. Ils veulent que nous les payions pour le trafic vers leur site où ils pourront générer des revenus publicitaires, et nous non ? », s'est-il ainsi exclamé sur son compte. Un précédent existe déjà en la matière, puisque Google avait dû subir une amende de 500 millions d'euros en 2021 pour n'avoir pas suivi correctement la procédure, avant de finalement trouver un accord avec plus grandes maisons.