© Ascannio / Shutterstock / Clubic
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Threads n'est pas Twitter, mais s'en rapproche déjà dangereusement sur ce point.

Le nouveau réseau social signé Meta n'a pas encore une semaine que déjà, il a modifié l'une de ses fonctionnalités pour ne pas fâcher les diffuseurs de fake news les plus prolifiques. Un retour aux sources pour l'entreprise, qui sait décidément comment créer de l'engagement sur ses plateformes.

Pour une fois, vous auriez pu profiter des données récoltées par Meta

Si vous avez un compte chez au moins l'un des services de Meta (Facebook, WhatsApp, Instagram, Messenger, et maintenant Threads), ce n'est pas un mystère, la société de Mark Zuckerberg sait beaucoup de choses sur vous. Régulièrement condamné pour la récolte et l'utilisation de ces données personnelles, le géant des réseaux sociaux ne semble pourtant pas pressé de changer ses pratiques, ce qui explique notamment que le « remplaçant de Twitter » ne soit pas encore disponible en Europe.

Cette nouvelle plateforme n'était donc pas totalement inconnue des utilisateurs à sa sortie, d'autant plus qu'elle est liée à Instagram. Mais pour une fois, les informations déjà connues par Threads étaient un peu mises au service des utilisateurs. Si quelqu'un souhaitait s'abonner à un compte, même nouvellement créé, d'une personne déjà épinglée pour avoir partagé de la désinformation, une fenêtre l'en informait. Sans l'empêcher, le message disait : « Êtes-vous sûr de vouloir suivre [profil] ? Ce compte a posté à de nombreuses reprises de fausses informations, jugées comme telles par des fact checkers indépendants. » Un compromis à la Meta, qui ne souhaitait probablement pas interdire ces comptes et l'engagement qu'ils vont nécessairement créer, tout en montrant patte blanche aux régulateurs. Sans surprise, cela n'a contenté personne.

© Ink Drop / Shutterstock
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L'extrême droite touchée de façon disproportionnée par ces messages

Dès le début, de nombreux comptes d'influenceurs de la droite américaine ont posté des captures d'écran du message pour expliquer aux médias qu'ils étaient censurés. Parmi ceux-ci se trouvait notamment Donald Trump Junior, le fils de l'ex-président des États-Unis.

Devant ces critiques, Meta s'est immédiatement couchée, et le message d'avertissement n'apparaît désormais plus sur ces comptes. Un dirigeant du groupe, Andy Stone, a expliqué lui-même au fils de Trump que c'était une erreur qui ne se reproduirait plus. Néanmomins, cela ne suffira probablement pas aux personnes initialement concernées, qui se sont déjà fait leur idée sur ce nouveau réseau social.

Meta a probablement eu peur de son ambition. Après tout, l'entreprise avait attendu une tentative de coup d'État pour suspendre temporairement de nombreux comptes de l'extrême droite américaine, dont son président Donald Trump.

  • Concurrent crédible à Twitter
  • Une connexion directe avec Instagram

Sources : Mashable, Uproxx