En octobre 2011, Rhapsody avait annoncé le rachat de Napster. L'intérêt pour la plateforme de musique en ligne était alors d'opérer une fusion entre les plateformes mais également d'utiliser le nom Napster, connu de nombreux internautes. Les utilisateurs étaient alors invités à utiliser Rhapsody, s'ils désiraient écouter de la musique légalement.
Pour rappel, Napster était un service de téléchargement en P2P très en vogue au début des années 2000 car il permettait de se procurer de nombreux titres musicaux et albums. Ce pionner de l'échange de MP3 avait ensuite été mis sur la touche par les représentants de l'industrie musicale. En effet, le service fondé en 1999 par Sean Parker proposait de télécharger et partager gratuitement des millions d'albums sans aucune autorisation de la part des détenteurs de droits.
Dans un communiqué, Rhapsody indique désormais que « Napster revient en Europe » via 14 pays. Il s'agit donc non seulement de la France mais également de l'Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, le Portugal, l'Espagne, la Suède, la Suisse et les Pays-Bas.
Ce Napster là est bien différent du précédent et annonce disposer d'un catalogue de 20 millions de chansons, disponible en ligne mais également hors ligne depuis un poste fixe, un smartphone ou une tablette (iOS, Android). Le tarif de l'abonnement est proposé à 9,95 euros par mois. Pour ce prix, l'accès aux contenus en streaming est illimité. Afin d'encourager les abonnements, la plateforme propose aux internautes de s'enregistrer pour bénéficier d'une période d'essai de 30 jours.
Pour autant, cela ne signifie pas qu'il reste une place pour Napster sur le marché de la musique en ligne en France. D'autres services comme Deezer ou Spotify, pour ne citer que ces deux-là, occupent déjà une place de choix sur ce segment. De même, des géants comme Google ont déjà mis un pied sur ce marché avec son Google Play Musique.