Annoncé en septembre à l’occasion de l’IFA, l’Honor MagicBook 14 millésime 2022 est un ultraportable qui cache bien son jeu. Sous des airs de PC portable de 14 pouces tout e qu’il y a de plus banal, l’engin dissimule en réalité des composants suffisamment performants pour s’offrir une certaine marge de manœuvre en jeu et en multimédia avancé. Mais, est-ce vraiment là qu’on l’attendait ? Réponse dans notre test.
- De solides performances et une marge de manœuvre en jeu
- Autonomie au niveau (9 à 10 heures)
- Qualité d’assemblage satisfaisante
- Bon clavier avec capteur d’empreinte
- Luminosité de l'écran parfois trop juste
- Pas de connectique Thunderbolt 4 en dépit du CPU Alder Lake
- Webcam 720p à la rue et touchpad raté
- Design vu, vu et revu (mais on chipote)
Après un excellent MagicBook View 14 en début d’année, et un MagicBook 14 sous processeur AMD Ryzen 5000 qu’Honor conserve précieusement sur son entrée de gamme, le MagicBook 14 2022 arrivait début septembre avec une fiche technique alléchante, mariant notamment un Core i5 Alder Lake de série « H » à une GeForce RTX 2050. Avec ce processeur milieu de gamme aux relents gaming et cette carte graphique dédiée, basée sur l’architecture Turing (légèrement plus puissante qu’une GTX 1650), Honor espère déclencher quelque chose chez le consommateur lassé par les ultraportables classiques, cherchant une machine aussi bien compacte qu’à l’aise en jeu, sans pour autant basculer tout à fait sur le terrain des ultraportables gaming à proprement parler.
Avant d’entamer notre test de l’engin, voici la configuration complète du modèle que Honor nous a envoyé en prêt :
Fiche technique Honor MagicBook 14 (RTX 2050)
Processeur | Intel Core i5-12500H |
Taille de la mémoire | 16Go |
Carte graphique | Nvidia GeForce RTX 2050 |
Mémoire vidéo | 4Go |
Taille de l'écran | 14 pouces |
Taux de rafraîchissement | 60Hz |
Système d'exploitation | Windows 11 |
Processeur | Intel Core i5-12500H |
Type de processeur | 12 coeurs / 16 threads |
Fréquence du processeur | 4.5GHz |
Finesse de gravure | 10nm |
Taille de la mémoire | 16Go |
Type de mémoire | DDR5 |
Nombre de slots mémoire libres | 0 |
Carte graphique | Nvidia GeForce RTX 2050 |
Max-Q | Oui |
Mémoire vidéo | 4Go |
Type mémoire vidéo | GDDR6 |
Taille de l'écran | 14 pouces |
Taux de rafraîchissement | 60Hz |
Type de dalle | Dalle IPS |
Type d'écran | LED |
Résolution d'écran | 2K |
Format de l'écran | 3/2 |
Dalle mate / antireflet | Non |
NVIDIA G-SYNC | Non |
Écran tactile | Non |
Configuration disque(s) | SSD |
Disque principal | 512 Go |
Disque secondaire | 1 slot M.2 NVMe |
Lecteur optique | Aucun |
Emplacement mSATA/M.2 | M.2 (occupé) |
Lecteur de carte mémoire | Aucun |
Connectiques disponibles | Jack 3,5mm Femelle Stéréo, HDMI, USB 3.2, USB 3.2 Type C |
Wi-Fi | Oui |
Version Wi-Fi | 6 |
Bluetooth | Oui |
Version Bluetooth | 5.2 |
Webcam | Oui |
Haut-parleurs | Intégrés |
Clavier | Azerty |
Clavier rétroéclairé | Oui - Couleur unique |
Pavé numérique | Non |
Lecteur d'empreinte digitale | Oui |
Épaisseur | 16.9mm |
Longueur | 307.51mm |
Largeur | 227.56mm |
Poids | 1.58kg |
Le Honor Magicbook 14 2022 est décliné en deux modèles. Le premier se contente d’un Core i5-12500H sans carte graphique dédiée, pour un tarif de 1099,99 euros sur le store officiel Honor. La seconde est celle que nous avons reçue en test, avec une RTX 2050 et un prix fixé à 1299,99 euros. Une somme qui éloigne un peu Honor du créneau « accessible » sur lequel l’ex-filiale de Huawei est historiquement positionnée. En version RTX, l’appareil est d’ailleurs le plus coûteux du catalogue d’Honor en cette fin d’année 2022.
Design : pas de surprise, bonne surprise ?
Nous l’avons dit en introduction, l’Honor MagicBook 14 2022 risque fort de passer incognito sur le marché. Tout du moins si l’on se fie uniquement à son look. L’appareil est, en effet, tout ce qu’il y a de plus commun. Ne vous méprenez pas, cela ne veut pas dire que son design est raté, loin de là, mais simplement qu’il ne dénote absolument pas face aux autres produits lancés par la marque ces derniers mois. Le châssis du MagicBook 14 reprend ainsi les grandes lignes de celui adopté en début d’année par le MagicBook View 14, ou celles de son cousin le Matebook 14S chez Huawei, lui aussi très semblable. Nous y voyons surtout une bonne manière pour Honor de réduire ses coûts.
Quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas dépaysés du tout. On retrouve un châssis en alliage d’aluminium gris foncé (un seul coloris « Space Grey » disponible), avec des dimensions compactes : 307,51 x 227,56 x 16,9 mm pour 1,58 kg. En dépit d’un format légèrement trapu (on a déjà vu plus fin pour un ultraportable de 14 pouces), difficile de prime abord d’imaginer que Huawei a réussi à loger une carte graphique dédiée dans ce petit appareil. Nous verrons plus tard si la RTX 2050 n’est pas un peu à l’étroit dans cette carlingue plutôt ramassée… et si le système de dissipation mis au point par Honor suffit pour la garder au frais.
Côté assemblage et finitions, c’est un quasi sans faute, même si l’appareil se montre un peu moins élaboré que certains modèles de la concurrence — Apple MacBook Air en tête. Impossible, par exemple, d’ouvrir le capot d’une seule main sans que toute la partie clavier ne soit emportée, signe d’une mauvaise répartition des poids. Un problème minime, certes, mais qui a son importance au quotidien. On regrette aussi qu’Honor se contente une nouvelle fois du service minimum concernant le touchpad. Suffisamment grand et plutôt précis, ce pavé tactile reste rudimentaire, avec des clics appuyés peu agréables et des coins inférieurs qui s’enfoncent trop à notre goût.
Heureusement, le clavier est nettement plus réussi. À vrai dire, c'est même l’un des points forts de l’appareil. La saisie est confortable grâce à des touches suffisamment écartées les unes des autres pour permettre une frappe précise et efficace. Leur course est plutôt courte, mais le retour est rapide et l’on profite d’un silence agréable durant la frappe.
Rétroéclairé sur deux niveaux, ce clavier accueille par ailleurs un capteur d’empreintes digital logé directement dans le bouton de mise sous tension — le meilleur emplacement d’après nous. Honor a également le bon goût de ne plus installer ses webcams au niveau du clavier. Le capteur se loge ainsi, comme sur le MagicBook View 14 et le MateBook 14S, au-dessus de l’écran. Sa qualité est par contre médiocre, avec un bruit très présent à l’image et des couleurs ternes — il ne fallait pas s’attendre à mieux avec un simple capteur 720p.
La connectique est une nouvelle fois de bon niveau sur le MagicBook 14. L’appareil regroupe deux ports USB-C 3.2 Gen 2 et une prise casque Jack 3,5 mm sur son flanc gauche, tandis que son côté droit abrite une prise USB-A 3.2 Gen 1 et une sortie HDMI pleine taille. Nous avons donc les connectiques essentielles pour couvrir la plupart des usages sans avoir trop besoin de recourir à des adaptateurs. Attention toutefois, en dépit du processeur Alder Lake choisi par Honor, nous sommes privés du standard Thunderbolt 4. C’est un peu dommage sur une configuration de ce type proposée à ce niveau de prix.
Comme pour la plupart des PC portables de 14 pouces, les possibilités de remplacement de composants sont relativement faibles sur le MagicBook View 14. L’accès à la carte mère se fait en retirant la plaque inférieure du châssis, retenue par 10 vis torx standard. La mémoire vive est soudée à la carte mère, au même titre que le processeur. Cependant, il est possible de remplacer le SSD M.2 de 512 Go par un autre au besoin. L’appareil profite d’ailleurs d’un indice de réparabilité honorable de 7,6/10.
Écran : une dalle IPS 2K satisfaisante mais perfectible
Le MagicBook 14 cuvée 2022 s’appuie sur une dalle LCD IPS 2K (2160 x 1440 pixels) non tactile, proposant une finesse d’affichage honnête (185 ppp) sur un format de 14 pouces. Cet écran conserve par ailleurs le format 3:2 que l’on ne présente plus, et qui permet, à l’instar du ratio 16:10, de gagner en surface d’affichage verticale. Par la force des choses, ce format est devenu un véritable standard sur le marché des ultraportables… et c’est tant mieux, car il apporte un réel confort d’utilisation.
Pour le reste, Honor évoque une couverture à 100% du gamut sRGB, 300 nits de luminance et un contraste de 1500:1 sur l’écran de son MagicBook 14 2022. Avec notre sonde et le logiciel de mesures Calman Ultimate, nous avons vérifié tout cela.
On constate d'abord que la marque s’est tournée vers une dalle fabriquée par le Chinois Innolux. Sous notre sonde, cette dernière révèle une luminance maximale mesurée à 360,3 cd/m², un DeltaE qui grime à 3,9 et une température des couleurs de 6 450 kelvins. Le contraste, honnête pour la technologie IPS, s’élève pour sa part à un ratio de 1495:1.
L’écran est donc lumineux, mais sans impressionner sur ce terrain. Sa luminance suffit d’ailleurs à peine pour compenser le revêtement brillant de la dalle lors d’une utilisation en extérieur. Sur ce point, l’écran du MagicBook View 14 faisait mieux, tout en étant tactile et en proposant une meilleure définition.
Par défaut, la fidélité colorimétrique est toutefois plutôt au point en dépit d’un DeltaE malheureusement trop élevé (il devrait idéalement être égal ou inférieur à 3). La température des couleurs est heureusement là pour compenser, en se situant littéralement à deux doigts du firmament. Dans un monde parfait, elle devrait, en effet, atteindre 6 500 kelvins. Nous y sommes pratiquement. La couverture de l’espace de couleurs sRGB est par contre légèrement en deçà de ce que promet Honor, avec une valeur mesurée par nos soins à 96,3 % seulement. Cela reste satisfaisant sur ce type d’appareil. Le spectre DCI-P3 est enfin supporté à tout juste 71,9 %.
Performances : un tandem suffisant pour jouer en Full HD
Core i5-12500H, 16 Go de LPDDR5, GeForce RTX 2050 : le MagicBook 14 2022 est joliment doté pour un ultraportable de 14 pouces. Mais, avec un châssis aussi compact, la tentation des constructeurs est souvent de tirer vers le bas l’enveloppe thermique des composants pour éviter la surchauffe. C’est ce qu’a fait Honor en limitant le processeur à un TDP de 25 W seulement, contre 45 W théoriques sur cette référence. À première vue le Core i5-12500H de notre MagicBook consomme donc autant qu’un « simple » Core i5-1240P, mais à ce niveau est-il capable d’accompagner comme il se doit la RTX 2050 (qui dispose pour sa part d’un TGP de 45 W) ? C’est ce que nous allons voir.
En dépit de son TDP réduit, le Core i5-12500H (commençons par lui), propose des performances solides. Preuve en est sous CineBench R23 où la puce parvient à tutoyer la prestation de certains processeurs pourtant plus haut de gamme. Sur l’outil de mesure, notre CPU culmine à 1729 points en calcul single-core et récolte quelque 10 329 points en multi-core. À titre indicatif, le Core i7-12700H du MateBook 16S de Huawei parvenait pour sa part à glaner 12080 points en multi-core, contre 1767 en calcul single-core. Le Core i7-1260P du ZenBook 14 OLED d’ASUS affichait de son côté 8 730 points en indice multi-core et 1605 points en single-core sur le même outil. Du côté d’Apple, la puce M2 du nouveau MacBook Air se limitait à 8 249 points en multi-core, contre 1584 points en utilisation single-core, avec un gros avantage en prime : parvenir à obtenir ces chiffres sur batterie, grâce à une efficacité énergétique très nettement supérieure à celle des derniers processeurs Intel.
Sur le plan CPU, les performances du MagicBook 14 sont quoi qu’il en soit au rendez-vous. Cela dit, nous constatons quand même, au moins ponctuellement, un peu de chauffe et un thermal throttling bien visible lors des premières minutes de stress test sous AIDA 64. En moyenne, sur l’ensemble des coeurs du Core i5-12500H (4 coeurs hautes performances et 8 coeurs haute efficacité), les fréquences avoisinent au départ les 3,50 GHz pour des températures oscillant entre 90 et 100 degrés. En conséquence, la réduction des fréquences intervient alors de manière drastique : plus que 2,60 GHz en moyenne au bout de quelques minutes de test, avec des températures qui, en contrepartie, chutent à 65-70 degrés.
L’avantage ? Une chauffe globalement contenue lors de longues périodes de charge CPU à 100 % et une dissipation qui reste plutôt discrète. L’inconvénient ? On peut raisonnablement penser que le potentiel du Core i5-12500H est légèrement sous-exploité. Compte tenu de la puissance de feu déjà offerte par le produit, on arguera que ce n’est pas bien grave.
Mais qu’en est-il des performances graphiques ? Sous 3D Mark Time Spy Extreme, notre RTX 2050 s’en sort avec les honneurs : 1 716 points en score graphique. La GTX 1650 MaxQ (30W) de l’ASUS ROG Flow x13 se limitait pour sa part à un score GPU de 1446 point. Sans surprise, la RTX 3060 de certains ultraportables gaming reste loin devant. Avec un TGP de 75W, la RTX 3060 de l’Alienware X14 montait pour sa part à un score graphique de 3 521 points sur le même benchmark. Si la messe est dite, que permet concrètement la RTX 2050 du MagicBook 14 en jeu ? Eh bien, nous avons lancé Scorn, A Plague Tale : Requiem, Cyberpunk 2077 et GTA V sur l’appareil pour le savoir.
En définition 1920 par 1200 pixels, avec l’ensemble des réglages en « élevé », Scorn était animé à 45-50 FPS en moyenne par le petit MagicBook 14, qui avait toutefois nettement plus de mal à tenir la cadence sur A Plague Tale : Requiem. Dans la même définition, avec cette fois l’ensemble des paramètres graphiques en « faible », le titre des bordelais d’Asobo Studio ne dépassait pas les 20 à 25 FPS en moyenne, avec quelques pointes (de courte durée) à 35 FPS.
Toujours en 1200p, mais avec les réglages en « élevé », le DLSS en auto et le ray tracing désactivé, Cyberpunk 2077 restait pour sa part jouable à une petite trentaine de FPS en moyenne. Impossible par contre d’activer le ray tracing ici sans sacrifier totalement la fluidité. Qu’on se le dise, avec la RTX 2050, il faut apprendre à voyager très léger en la matière. GTA V était évidemment très à l’aise sur le MagicBook 14. En conservant là encore une définition 1200p et un niveau de réglage « élevé », le cap des 60 images par seconde était tenu dans tous les cas de figure.
Bien entendu, avec ses performances graphiques et les capacités de son processeur, le MagicBook se montre plus à l’aise que beaucoup de ses concurrents de 14 pouces en montage vidéo ou en utilisation avancée. L’appareil peut donc tout à fait convenir aux utilisateurs créatifs occasionnels. Il constitue en ce sens une alternative compacte légitime aux modèles voués à la création — souvent plus encombrants.
Un point sur les performances du stockage avant de passer à la suite. Le SSD de 512 Go choisi par Honor affiche des vitesses de transferts tout à fait honnêtes pour l’utilisation polyvalente visée : 6885,84 Mo/s en lecture et 4500 Mo/s en écriture. C’est plus que suffisant pour assurer une bonne réactivité au système et des temps de chargement réduit en jeu comme dans les applications.
Autonomie : la journée sur batterie sans se poser de question ?
Pour compenser sa configuration relativement musclée, le MagicBook 14 est doté d’une batterie de 75 Wh — assez généreuse pour un ultraportable de 14 pouces. Cette capacité permet une longévité satisfaisante puisque dans la plupart des cas le cap des 8 heures d’autonomie est très facilement dépassé. En utilisation bureautique et multimédia, il sera ainsi possible de tutoyer les 10 heures sur batterie, tandis qu’en lecture vidéo, nous avons été capables de regarder toute la première saison des Anneaux de Pouvoir, d’une seule traite, sans avoir besoin d’aller chercher le chargeur.
Plus précisément, avec la luminosité de l’écran poussée à 100 %, les paramètres d’alimentation réglés sur la meilleure efficacité énergétique, le rétroéclairage du clavier coupé et un casque branché, les épisodes de la série d’Amazon se sont enchaînés pendant 9 heures et 15 minutes avant d'être sollicités pour rejoindre une prise secteur.
La recharge se fait pour sa part à l’aide d’un chargeur USB-C de 135 W plutôt compact, capable faire le plein d’énergie en une heure et demie environ.
Audio : des haut-parleurs qui font ce qu’ils peuvent
Comme souvent sur laptop, les deux haut-parleurs du MagicBook 14 sont installés sous le châssis : un emplacement loin d’être idéal. À défaut d’être braqués vers l’utilisateur, ces deux petits haut-parleurs font quand même un travail honnête pour le quotidien. Le volume maximal est suffisant, sans problème de saturation à plein niveau. Les aigus sont plutôt clairs et les médiums permettent aux voix de bien ressortir. Peu de graves toutefois, ce qui aboutit fatalement à une expérience audio dépourvue de relief en définitive.
La prise casque est enfin de qualité, avec un signal clair et relativement puissant. On apprécie simplement qu’elle soit là alors que certains constructeurs comme ASUS ou encore Dell ont décidé de l’abandonner complètement sur certains de leurs PC portables.
Honor MagicBook 14 (2022), l’avis de Clubic :
Petite machine à tout faire, le MagicBook 14 ferait presque passer Honor pour une marque espiègle, nous délivrant de solides performances sur un PC portable qui ne paye pourtant pas de mine. En s'éloignant un peu des prix agressifs qu'on lui connaît, le constructeur chinois nous propose ici un bel équilibre entre compacité, puissance et autonomie.
Le MagicBook 14 fait néanmoins les frais de quelques concessions assez difficiles à comprendre sur un produit monnayé tout de même à 1 300 euros, comme l'absence de ports Thunderbolt 4, le manque de luminosité de l'écran dans certains contextes, ou encore l'absence de soin réservé au touchpad. L'ajout d'une carte graphique dédiée (entrée de gamme) ne peut pas tout excuser.
- De solides performances et une marge de manœuvre en jeu
- Autonomie au niveau (9 à 10 heures)
- Qualité d’assemblage satisfaisante
- Bon clavier avec capteur d’empreinte
- Luminosité de l'écran parfois trop juste
- Pas de connectique Thunderbolt 4 en dépit du CPU Alder Lake
- Webcam 720p à la rue et touchpad raté
- Design vu, vu et revu (mais on chipote)
Concurrence : quelles alternative au Honor MagicBook 14 ?
Toujours disponible au catalogue d’Apple, le MacBook Air M1 reste une machine très performante et endurante, disposant d’une qualité d’assemblage et de finition de haute volée. Moins coûteux que le MagicBook 14, il propose une meilleure autonomie (grâce à la sobriété énergétique de sa puce M1), mais profite aussi d’un écran un peu plus lumineux. On peut toutefois déplorer la présence d’une connectique USB-C bien plus minimaliste que l’appareil d’Honor, ainsi qu’un design qui a pris un petit coup de vieux face au nouveau MacBook Air sous processeur M2.
- Les performances de la nouvelle puce M1
- Un écran Retina au poil
- Le nouveau clavier Magic Keyboard, beaucoup plus fiable
- Autonomie valable
- macOS
- Connectique limitée
- Design élégant, mais qui vieillit
- Webcam perfectible
Si vous cherchez une alternative plus orientée gaming, l’Acer Predator Triton 300 SE mérite toute votre attention. L’appareil a récemment été mis à jour par Acer pour proposer un nouvel écran OLED au format 16:10 et les derniers processeurs d’Intel, mais le modèle 2021 (moins performant) reste tout à fait viable… d’autant plus qu’il est souvent soldé.
- Le format 14 pouces, jouissif
- De bonnes performances en 1080p
- Écran 144 Hz bien contrasté
- Autonomie qui tient la route (8 heures 30)
- Il faut oublier le ray tracing sur les jeux gourmands
- Dissipation bruyante
- Chauffe marquée dans certains contextes
- Capteur d’empreintes capricieux