Un modèle futuriste, en apparence
Le Pentax K-S1 s'illustre pour commencer par un grand nombre de diodes multicolores. Celles de la poignée, en premier lieu, sont principalement cosmétiques mais indiquent malgré tout le nombre de visages détectés lorsqu'on fait un autoportrait groupé sur pied. La diode concentrique au déclencheur et au commutateur de mise sous tension passe quant à elle du vert au rouge en passant du mode photo au mode vidéo.En revanche, bien qu'il s'adresse aux utilisateurs de smartphones frustrés par la qualité de leurs photos, ce K-S1 ne dispose ni d'un écran tactile, ni d'une connectivité Wi-Fi. Il peut bénéficier de cette dernière en option au travers d'une carte SD FluCard ou Eyefi.
Les spécificités maison sont maintenues
Le nouveau venu est par ailleurs un reflex Pentax comme un autre. Il abrite un capteur APS-C CMOS de 20 millions de pixels, dépourvu de filtre passe bas mais associé à un ingénieux simulateur d'anti-moiré reposant sur le stabilisateur dudit capteur. En plus de compenser les mouvements du photographe, ce stabilisateur sait suivre la voute céleste, associé à l'accessoire O-GPS1, ou aligner l'horizon, comme nous l'avions expliqué lors de l'annonce des K-50 et K-500.Associé à une nouvelle puce de traitement Prime M II, ce capteur atteint 51 200 ISO, 5,4 images/seconde en rafale, et filme en Full HD 1080p à 24, 25 ou 30 i/s.
On retrouve par ailleurs un lumineux viseur à penta prisme, et non à penta miroir comme c'est souvent le cas sur ce segment, offrant en l'occurrence un grossissement de 0,95x et une couverture de 100 % du champ. En revanche le boîtier n'est pas tropicalisé.
Ce Pentax K-S1 sera commercialisé mi-septembre en France. Décliné en 12 couleurs, il sera vendu 650 euros nu ou 700 euros avec l'éternel zoom 18-55 mm f/3,5-5,6.