A ce jour, Vivendi possède 17% du capital de l'éditeur pour un peu plus de 15% des droits de vote. Un argument qui pousse Vincent Bolloré à demander des comptes à la société et ainsi à ce qu'il puisse avoir un poids sur les décisions de la direction d'Ubisoft. La méthode est classique et doit permettre à l'homme d'affaires d'avoir une vision globale et éventuellement d'y faire entendre sa propre stratégie.
Vivendi envisage donc de demander une recomposition du conseil d'administration d'Ubisoft afin « d'y obtenir une représentation cohérente avec sa position actionnariale ». De son côté, Ubisoft ne devrait pas laisser passer cette occasion de laisser le groupe de médias s'instiller dans son organisation.
Selon Les Echos, des voix chez Ubisoft seraient déjà vent debout suite à cette annonce. Certains critiquent d'ores et déjà une « prise de contrôle rampante, sans en payer le prix aux actionnaires, c'est signé Vincent Bolloré ». Dans le même temps, Gameloft (également propriété de la famille Guillemot, majoritaire au sein d'Ubisoft) est ciblée par une offre d'achat émanant de Vivendi.
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