Lauréate au salon e-commerce Paris 2013 dans la catégorie Innovation multi-écrans, cette start-up aixoise fondée en 2012 par Frédéric Valette annonce une levée de fonds de 1,6 million d'euros auprès de fonds d'investissements internationaux et de différents business angels - la société ne dévoile pas leur identité.
Au cœur de son offre, la technologie « ProfileMatch ». Il s'agit d'un ensemble d'algorithmes ayant demandé dix ans de recherche selon Tapvalue, et qui permettent d'associer un utilisateur unique à tous ses terminaux, que ce soit un ordinateur, un smartphone ou une tablette. Pour créer ces ponts entre les canaux, Tapvalue a construit trois graphes et dit traiter et analyser en temps réel plusieurs milliards d'informations contextuelles par jour en provenance des principales plateformes RTB (real-time bidding) mobiles et PC.
Recibler en boutique
Le premier identifie l'utilisateur, sans utiliser de cookies, en récoltant des informations contextuelles liées à l'âge ou au sexe. Ensuite Tapvalue synthétise les informations relatives à la position géographique des terminaux mobiles. Enfin la société collecte des milliers de données relatives au comportement de la personne lors de sa navigation. C'est en recoupant ces informations que Tapvalue essaie de recréer le lien. Reste à voir avec quelle degré de fiabilité et de finesse ce système est capable de cibler une personne.Tapvalue propose d'acheter des publicités sur une huitaine d'ad-exchanges dont DoubleClick, PubMatic, Rubicon, Appnexus ou encore la plateforme entièrement dédiée au mobile et rachetée par Twitter en 2013, MoPub. Au-delà du suivi multi-canal, la portée de la technologie de Tapvalue est de pouvoir cibler et recibler des personnes qui se sont rendues dans un point de vente physique, une manne selon la société.
A lire également :
- Portrait : Fidzup géolocalise les clients avec des ultrasons
- Les e-commerçants attribuent à tort leurs ventes au dernier clic