Dans un communiqué, l'Arjel dévoile une partie de son bilan en matière de lutte contre les sites de paris non-autorisés. L'autorité déclare que « plus de 1000 sites de jeux ont été placés sous surveillance régulière. De même, près de 550 sites non-agréés ont été mis en demeure de cesser leur activité en France et ont procédé au géo-blocage des joueurs français avant saisine des autorités ».
Pour rappel, l'autorité est habilitée à autoriser ou non une plateforme à organiser des paris en ligne sur le territoire français. En juin dernier, elle avait donc donné son accord à onze opérateurs pour exploiter 17 licences de paris sportifs mais aussi hippiques ou de poker. Parmi ses prérogatives, l'Arjel indique que plus de « 150 sites non agréés font l'objet de procédures récentes de mise en demeure à leur encontre, encore pendantes ».
Des mesures jugées insuffisantes par certains députés. Jean-François Lamour (UMP) et Aurélie Filippetti (PS) ont déjà déposé un rapport parlementaire visant à pointer du doigt certains manques dans la lutte contre les sites non-autorisés. Parmi leurs 21 propositions, ils souhaitent notamment que tout blocage de site soit rendu public sauf en cas de décision judiciaire contraire.
De même, les deux députés cherchent à développer les pratiques légales des joueurs. Le rapport vise à autoriser l'organisation de tournois européens pour des joueurs enregistrés chez un opérateur « de confiance » se situant dans l'Union européenne. Ce rapport s'inscrit donc dans une logique visant à revoir la loi. Pour autant, l'Arjel devrait avoir son mot à dire puisque l'autorité doit également remettre son rapport dans quelques jours.