Gemalto continue en 2013 sur le même rythme que l'année dernière. Le fabricant de puces pour mobiles (SIM), cartes de crédits et documents d'identité numérique, a amélioré son chiffre d'affaires au premier trimestre de 9% comparé à l'année dernière sur la période, soit 518 millions d'euros. Un début d'exercice qui le conforte le groupe dans son objectif de croissance à deux chiffres pour l'ensemble de l'année.
Tous les segments de l'entreprise ont progressé, notamment la sécurité, qui pèse désormais un cinquième du chiffre d'affaires, à 91,5 millions d'euros. Cette branche s'est améliorée de 21% sur un an, soutenue par le déploiement des programmes gouvernementaux liés à la gestion d'identité électronique (cartes d'identité et passeports électroniques) dans les pays en forte croissance, explique Gemalto dans un communiqué.
La deuxième activité la plus dynamique concerne les transactions sécurisées, en progrès de 13% comparé à 2012, à 143,2 millions d'euros. Selon la société, cette croissance tient au démarrage, dans de nouveaux pays, de la migration vers la technologie Europay Mastercard Visa, avec des produits d'entrée de gamme. Les nouveaux projets de paiement mobile et le NFC ont aussi soutenu cette branche, qui pèse 28% des recettes.
La division mobile « un peu faible »
La branche télécommunications, qui représnete près de la moitié des recettes de Gemalto, a vu sa croissance marquer le pas comparé à la fin 2012. Sur un an, cette division progresse de 4% à 238,6 millions d'euros. La société explique en fait avoir, sur ce trimestre, « concentré ses ressources sur des projets faisant appel à des produits haut de gamme (LTE) en vue des déploiements attendus au second semestre 2013 ». Une contraction du marché en Inde et une « stratégie de prix rigoureuse » ont également contribué à ce léger tassement.
Sa stratégie sur le mobile devrait conduire Gemalto à accélérer sa croissance sur le reste de l'exercice, duquel il espère un rythme de progression à deux chiffres. « Avec ce bon début d'année, Gemalto est bien positionné pour réaliser ses perspectives ambitieuses pour 2013 », se félicite le directeur général, Olivier Piou.
Une perspective que partage Natixis dans une note citée par Capital, en dépit d'un chiffre d'affaires 3% inférieur aux attentes, lié « à un impact de change d'environ 10 millions d'euros, et une division télécoms un peu faible ». Malgré les conseils d'achat, le titre reculait jeudi matin à Paris de 2,6%, à 61,8 euros.