On commence évidemment par Photoshop dont la principale nouveauté a déjà fait le tour du web : une nouvelle brosse permettant de supprimer un objet dans une image et de le remplacer par la texture environnante, avec des résultats apparemment stupéfiants. Le logiciel se dote également d'un nouvel outil de sélection permettant de simplifier l'extraction d'objets aux bords complexes (cheveux...). De nouveaux outils de peinture, quelques améliorations dans les objets 3D (outil d'extrusion, rendu plus réaliste pour les textures...), et la prise en charge du 64 bits pour Mac OS X Leopard et Snow Leopard complètent le tableau.
Du côté de Flash CS5, le logiciel propose désormais des fragments de code ActionScript 3.0 prédéfinis, à insérer par glisser/déposer, d'un nouveau moteur de texte, ainsi que de la « fameuse » fonctionnalité de conversion d'application vers l'iPhone. Celle ci est déjà controversée puisque les conditions d'utilisation du SDK de l'iPhone OS 4.0 semblent interdire son utilisation. Parmi les autres nouveautés, on note de nouvelles possibilités d'animation pour l'outil Segment (permettant notamment des effets physiques de type ressort), ou de nouveaux pinceaux pour l'outil Déco (immeubles, arbres...). Toujours au sujet de Flash, on note l'arrivée d'une nouvelle application, Flash Catalyst. Destinée aux non programmeurs, celle ci permet de créer du contenu Flash sans connaissance préalable en ActionScript, en partant de documents statiques tels qu'un fichier PSD.
Dreamweaver CS5 s'ouvre quant à lui aux gestionnaires de contenu comme Drupal, Wordpress ou Joomla, et propose de nouveaux outils facilitant la manipulation des CSS. On trouve ainsi un inspecteur permettant de modifier ou désactiver certaines propriétés à la volée et d'obtenir un aperçu en direct du résultat, ainsi que de nouveaux modèles de mise en page en CSS. Autre nouveauté : l'intégration de l'application en ligne Adobe Browser Lab. Celle ci permet de générer un aperçu du site selon différents navigateurs (Internet Explorer, Safari, Firefox...) et d'effectuer des comparaisons en écran splitté ou en transparence afin de déceler les différences de rendu.
Terminons avec Premiere Pro et Illustrator. Le premier apporte comme principale nouveauté le moteur de rendu Mercury, déchargeant le rendu vers la carte graphique afin d'obtenir un aperçu en temps réel du projet, y compris en haute définition. Comme nous l'avions précédemment évoqué, le ticket d'entrée est néanmoins élevé : il faudra passer par une carte NVIDIA Quadro FX. Du côté d'Illustrator, on retiendra un nouvel outil de dessin en perspective, ainsi que de nouveaux pinceaux aux propriétés ajustables.
En ce qui concerne les tarifs, Adobe annonce l'édition Design Standard à 2032 euros, l'édition Web Premium à 2390,80 euros, l'édition Design Premium à 2749,60 euros, l'édition Production Premium à 2510,40 euros et enfin l'édition Master Collection à 3706,40 euros. Les tarifs de mise à jour sont variable en fonction des produits ou suites à partir desquels elles sont réalisées. Adobe prend en charge les mises à jour à partir de la Creative Suite 2 ou de Macromedia Studio 8 au minimum. Les pré-commandes sont d'ores et déjà possibles pour une disponibilité mi mai.