Apple indique que pour les Etats-Unis, elle a reçu 3 542 requêtes portant sur 8 605 appareils de sa marque sur une période allant du 1er janvier au 30 juin 2013. La firme précise que dans la grande majorité des cas, ces demandes sont formulées dans le cadre d'enquêtes portant sur des vols de téléphones ou d'autres équipements. Toujours est-il qu'Apple précise avoir répondu à ces demandes dans 88% des cas.
Pour la France, 71 requêtes portant sur des informations contenues dans des comptes personnels ont été formulées. Pour 14 comptes des données personnelles ont été transmises aux autorités. Concernant les informations relatives aux produits, pas moins de 530 demandes ont été formulées en France. Pour 334 d'entre elles, des données ont été communiquées.
Apple précise que les informations concernées ont, en général, trait à iTunes, iCloud ou au Game Center. Il peut également s'agir d'adresses e-mail, de photographies stockées ou d'autres éléments permettant l'identification d'un utilisateur.
Malgré ce pas dans le sens de la transparence, Apple reste, à l'image d'autres firmes comme Google ou bien Microsoft, critique à l'égard des autorités américaines. Suite au scandale généré par le programme PRISM, elles n'ont en effet pas autorisé les grands groupes à donner les chiffres exacts des requêtes formulées dans ce cadre. Apple redemande donc à ce que cette restriction de publication soit levée.
« Malgré nos efforts en ce domaine, nous n'avons pas encore d'accord qui nous permettrait de dire clairement à nos clients à quelle fréquence et dans quelles circonstances nous fournissons des données aux agences gouvernementales », ajoute Apple.
Jusqu'à présent, ces géants ne peuvent publier des informations aux internautes que de manière parcellaire puisqu'elles ne concernent que des demandes situées pour un semestre particulier et leur nombre ne doit être dévoilé que sous la forme d'un chiffre estimé et rond (par exemple entre 1 000 et 2 000, entre 3 000 et 4 000...).