Google veut faire le pari de l'utilisation maximale de l'intelligence artificielle afin de rivaliser avec Microsoft.
L'intelligence artificielle est depuis plusieurs mois synonyme de ChatGPT, et aussi de Microsoft, qui a intégré la technologie à son moteur de recherche Bing. Un vent populaire qui ne plait pas vraiment à Google. Raison pour laquelle le géant prépare une contre-attaque d'envergure !
Alerte rouge chez Google
Si l'arrivée de ChatGPT sur le marché a été un moment d'excitation incroyable pour le public, qui s'est jeté sur la technologie, il a été plutôt un objet d'effroi pour de nombreux acteurs de la tech. En tout cas, pour ceux qui n'ont pas pu être les premiers à s'offrir cette devanture. Et parmi les géants qui essayent de rattraper ce retard, un en particulier a senti le coup passer : Google.
Il faut dire que la firme de Mountain View est normalement ce qui se fait de mieux dans le monde en matière d'IA. Depuis, elle organise une contre-attaque, qui n'a pour le moment pas particulièrement fonctionné avec Bard. Mais ses prochaines mesures devraient aller bien plus loin qu'un nouveau chatbot, puisque selon Bloomberg, dans les mois à venir, tous ses produits importants comptant plus d'un milliard d'utilisateurs devront incorporer de l'IA générative.
Le syndrome Google+ ?
On avait déjà eu un aperçu de cette nouvelle politique lors de la présentation de la feuille de route de YouTube pour 2023, en début mars. Le nouveau patron de la plateforme Neal Mohan avait ainsi annoncé parmi les nouveautés à venir des fonctionnalités permettant « d'échanger virtuellement des tenues ou de créer un décor de film fantastique grâce aux capacités génératives de l'IA ».
Pourtant, les employés qui ont pu parler au média américain craignent que la direction ne se précipite trop dans cette aventure. « Toute initiative liée à l'IA suscite [actuellement] une combinaison malsaine d'attentes anormalement élevées et d'une grande insécurité », explique anonymement l'un d'eux.
Les plus anciens se souviennent par ailleurs de la tentative Google+ en 2011. Le géant avait alors tenté de lancer son propre réseau social, et avait mis une telle pression sur ses employés, que leurs primes avaient alors été liés à la réussite de ce réseau… réseau, qui a pourtant fini sur un échec complet avec sa fermeture en 2018.
- Chat dans différentes langues, dont le français
- Générer, traduire et obtenir un résumé de texte
- Générer, optimiser et corriger du code
Source : Bloomberg