Pour Big Blue, l'opération va lui permettre de renforcer sa position sur le marché et favoriser l'adoption du Cloud public et privé par les professionnels. Les services de cloud public seront donc rapidement intégrés au portefeuille de solutions d'IBM.
Erich Clementi, vice-président d'IBM Global Technology Services précise dans une note que les entreprises « ont besoin de fiabilité, de sécurité et de gestion agile. Pour remédier à cette occasion, IBM a construit un portefeuille software-as-a Service pour des offres de cloud privé, public et hybride. Avec SoftLayer, IBM va donc accélérer l'accumulation de son infrastructure de cloud public afin de laisser aux clients un plus grand choix d'offres ».
SoftLayer dispose actuellement de 13 Data Centers situés aux Etats-Unis, en Europe ainsi qu'en Asie. IBM indique également avoir l'intention d'étendre les offres de cloud computing de SoftLayer pour y inclure des capacités qu'offre OpenStack, « en conformité avec l'ensemble de son portefeuille SmartCloud et l'engagement historique de standards ouverts tels que Linux ».
Enfin, la firme annonce l'ouverture d'une nouvelle division en son sein. Baptisée « Cloud Services », elle a pour ambition de faire fusionner les outils d'IBM à ceux de SoftLayer afin de constituer une plateforme globale. Quant au rachat, il devrait être finalisé au cours du troisième trimestre de cette année.