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Une nouvelle rumeur laisse entendre que le successeur de la Nintendo Switch embarquerait une puce plus puissante qu'escompté.

Mise à jour :

L'insider OreXda s'est fendu d'une mise au point vis-à-vis de ladite puce. De prime abord, il annonçait que la future Nintendo Switch embarquerait un modèle NVIDIA Tegra en 5 nm LPP. Mais il est revenu sur son tweet initial en indiquant que tel ne sera finalement pas le cas. Il est également fait mention de Thor, le SoC annoncé par NVIDIA l'année dernière, pour une disponibilité en 2025.

Il est bien sûr difficile de dire en l'état si la prochaine Nintendo Switch embarquera ou non cette nouvelle puce, ou même si une telle chose est envisageable. Toutefois, l'on peut tabler sans trop prendre de risque sur le fait que le successeur de la console hybride présentera des performances nettement supérieures à son illustre grande sœur, qui était pour rappel équipée d'une puce Tegra X1.

Ce que l'on appelle plus communément la Switch 2 serait en effet, d'après le généralement très bien informé insider OreXda, équipée d'une puce NVIDIA Tegra, portée par un nœud Samsung en 5nm LPP (Low Power Plus).

Une nouvelle Switch avec enfin plus de patate ?

Depuis son lancement en 2017, la console hybride de Nintendo dont la popularité n'est plus à prouver ne semble pas prête à abdiquer son trône. De l'aveu du président de la branche américaine de Nintendo, elle aurait encore quelques belles années devant elle.

Pour autant, d'un point de vue purement technique, un successeur ne serait pas de trop, de nombreux jeux Switch récents, exclusifs ou non, ayant du mal à dépasser le symbolique seuil de 30 images par seconde en raison d'un hardware vieillissant. Nombreux appellent ainsi de leurs vœux une petite sœur au best-seller de Nintendo avec plus de puissance sous le capot.

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Plusieurs rumeurs insistantes statuaient en ce sens que la Switch 2/Pro embarquerait une puce NVIDIA Tegra, disposant de 2 048 cœurs CUDA et d'un processeur équipé de cœurs 12x ARM Cortex-A78AE. Soit une puce nettement plus musclée que celle présente sur la vénérable console hybride. Soyons fous, cette nouvelle version de la Switch pourrait même ainsi être capable de supporter les technologies si chères à NVIDIA que sont le DLSS et le ray tracing.

Une gravure plus fine que prévu ?

Jusqu'à preuve du contraire, cette fameuse puce NVIDIA Tegra est basée sur l'architecture Ampere, utilisant le processus de gravure 7 nm de TSMC ou 8 nm de Samsung. Cependant, l'insider OreXda s'est fendu d'un tweet indiquant que cette puce dédiée à la nouvelle Switch serait portée par un nœud Samsung en 5 nm LPP.

Si tel est le cas, la future Nintendo Switch se montrerait encore plus performante qu'attendu, en plus de disposer d'un meilleur contrôle sur sa consommation énergétique. Cela vient également corroborer des rumeurs selon lesquelles Nintendo envisagerait bel et bien de fabriquer (enfin) une véritable console nouvelle génération.

Comme de coutume, s'agissant d'un éventuel successeur à l'extrêmement populaire Nintendo Switch, ceci est à prendre avec de prudentes pincettes. Quoi qu'il en soit, il faudra, sauf une bombe lâchée à la dernière minute, se contenter du modèle que l'on connaît depuis 2017, ou encore du modèle OLED, pour jouer à Tears of the Kingdom attendu le 12 mai.