En décembre 2011, SAP avait fait l'acquisition de la société SuccesFactors. Quelques semaines après, son concurrent SalesForce répondait frontalement à la firme allemande en rachetant l'éditeur Rypple, un spécialiste de la gestion des ressources humaines (GRH). A l'époque, Marc Benioff poussait même le « vice » plus loin en baptisant la solution nouvellement acquise SuccessForce, un pied de nez évident à l'achat effectué plus tôt par SAP.
SalesForce avait ensuite indiqué qu'il intégrerait les produits Rypple au sein de sa solution maison. C'est désormais chose faite avec Work.com puisque le logiciel se présente comme un outil permettant aux responsables d'une société de suivre l'état d'avancement des projets, de donner des directions aux équipes et même de gratifier certains collaborateurs en leur offrant des trophées en fonction du travail accompli.
Work.com est désormais totalement intégré à l'outil de messagerie instantanée Chatter ainsi qu'aux différents services utilisant le Cloud du groupe américain. Pour John Wookey, vice-président exécutif de Work.com et de la division « applications sociales » de SalesForce, l'intérêt de la solution est de « mettre sur pied un véritable réseau social dans l'entreprise dans lequel un employé va devoir se bâtir une réputation et partager des informations avec ses collègues. Chaque activité est alors visible par tous, ce qui favorise grandement le travail collaboratif ».
SalesForce se targue même de « boucler la boucle » en matière de réseaux sociaux en mettant en avant ses clients Work.com, à savoir Facebook, LinkedIn, Spotify ou Living Social... Le groupe précise enfin que l'outil spécifiquement dédié aux relations humaines Workday fait également partie intégrante de sa solution.
Work.com est proposé en mode SaaS et devrait être disponible pour l'ensemble des professionnels dès la fin de l'année a ceux qui désirent superviser l'activité de leur force de travail.