En Europe, la Commission européenne avait diligenté une enquête afin de déterminer si le projet n'avait pas pour conséquence de nuire à la libre concurrence et donc à la fixation des prix sur le marché. L'institution communautaire avait alors soulevé le fait que la transaction soulevait de « potentielles inquiétudes pour la concurrence ». En effet, suite au rachat par Western Digital de la filiale de disques durs d'Hitachi pour 4,3 milliards de dollars, la Commission européenne avait fait remarquer que la tendance était à la concentration sur le secteur du stockage physique.
Malgré ces critiques, Seagate a reçu l'aval des autorités et officialise désormais l'acquisition. Dans un communiqué, le p-dg de la société Steve Luczo ajoute qu' « ensemble, Seagate et Samsung vont unir leurs efforts afin de proposer rapidement de nouveaux produits. L'acquisition devrait également nous permettre de mieux nous positionner face à la demande en hausse en matière de stockage ». Dans les premiers temps, les produits siglés Samsung seront toujours vendus mais par la suite, une nouvelle ligne de produits devrait être éditée.