Le géant de l'électronique japonais a mis en vente l'un de ses principaux immeubles, basé dans le centre de Tokyo, au Japon. But de la manœuvre : récupérer 100 milliards de yens, soit près de 870 millions d'euros. L'entreprise cherche en effet à céder des actifs non stratégiques afin d'améliorer son bilan financier. Cette annonce intervient après la décision du nippon de fermer une usine d'objectifs pour appareils photo en octobre dernier, ainsi que le licenciement de 10 000 personnes dans le monde, dont 2 000 au Japon.
Le Sony City Osaki est un bâtiment de 25 étages « présenté comme la Terre Sainte des écrans de télévision au Japon », décrit Reuters, qui apporte l'information. Les 5 000 employés qui occupent les locaux resteront sur place, puisque Sony a l'intention de les louer au futur propriétaire du bâtiment. L'immeuble rassemble essentiellement des bureaux dédiés au département recherche et développement de Sony sur la télévision et l'audio.
Notons que la société japonaise essaie également de se séparer de son siège basé aux États-Unis, dont le prix serait fixé entre 800 et 1 000 dollars le mètre carré. En outre, Sony étudie la possibilité de vendre son activité de batteries, a déclaré le p-dg du groupe, Kazuo Hirai.