Sony a pris le temps de la réflexion pour proposer son premier téléviseur Mini-LED. Après un an d’attente, ce rétroéclairage miniaturisé qui marque un virage important pour la technologie LCD fait son apparition sur le catalogue du fabricant nippon avec le X95K. Le moment est venu pour nous de regarder ce que propose ce flagship du constructeur dans la catégorie des téléviseurs LED 4K.
- Image intense et lumineuse (idéale en HDR)
- Noirs profonds avec le local dimming
- MotionFlow et upscaling
- Excellente gestion des reflets
- Expérience gaming
- Blooming parfois visible
- Contraste natif
- Pas de prise casque
- Seulement deux entrées HDMI 2.1
Cela ne vous aura pas échappé, la principale innovation dans le monde du téléviseur se concentre autour des dalles QD-OLED cette année. Sony a justement été le premier à mettre les pieds dans le plat avec son A95K, un modèle qui nous a fait forte impression durant notre test il y a de cela quelques mois.
24 juin 2022 à 10h15
Le constructeur n’en a pourtant pas oublié de mettre à niveau son offre premium de téléviseur LED, notamment avec le X95K que nous présentons aujourd’hui. Il ne faut pas oublier le Z9K et sa dalle 8K qui hérite lui aussi d’un rétroéclairage Mini-LED. En tant que vitrine de la gamme LED, le X95K embarque toutes les dernières nouveautés proposées par les nippons, des nouveautés auxquelles s’ajoute un ambitieux système de rétroéclairage Mini-LED avec une fonction de local dimming prenant place sur un total de 432 zones.
Prix et disponibilité
Le Sony Bravia XR-65X95K se négocie actuellement aux alentours de 3 600 €. Le modèle de 75 pouces est quant à lui commercialisé à 5 000 €, tandis que la généreuse référence de 85 pouces est vendue contre 6 500 €. Sony a pas mal de concurrence sur le segment Mini-LED premium avec des constructeurs tels que LG, Philips et Samsung, mais aussi de sérieux outsiders comme TCL et Hisense.
Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.
Fiche technique Sony BRAVIA XR-65X95K
Diagonale | 65 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | Mini-LED |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, Dolby Vision, IMAX Enhanced, Dolby Vision IQ |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 60 |
Système d'exploitation | Google TV |
Diagonale | 65 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | Mini-LED |
Type de dalle | VA |
Type de rétroéclairage | Direct LED avec Local Dimming |
Processeur vidéo | Cognitive Processor XR |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, Dolby Vision, IMAX Enhanced, Dolby Vision IQ |
Fréquence de rafraîchissement | 120Hz |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 60 |
Nombre de haut-parleurs | 4 |
Dolby Atmos | Oui |
DTS:X | Non |
Nombre de ports HDMI | 4 |
Standard HDMI | HDMI 2.1 |
ARC / eARC | ARC, eARC |
ALLM | Oui |
Synchronisation dynamique | VRR |
Autres entrées | 2x USB-A, 1x composite, 1x Ethernet, 1x CI+ |
Autres sorties | 1x optique (SPDIF), 1x HDMI ARC/ eARC |
Système d'exploitation | Google TV |
Bluetooth | Oui |
Wi-Fi | Oui |
Norme Wi-Fi | 6 (AX) |
Assistant vocal | Google Assistant, Alexa |
Chromecast | Oui |
Airplay 2 | Oui |
Homekit | Oui |
Hauteur | 846mm |
Largeur | 1,443mm |
Profondeur | 343mm |
Poids | 33kg |
Pied amovible | Oui |
Hauteur (sans pied) | 835mm |
Largeur (sans pied) | 1,443mm |
Profondeur (sans pied) | 60mm |
Poids (sans pied) | 32.1kg |
Compatibilité VESA | Oui |
Consommation normale | 113 Watt |
Consommation en veille | 0.5 Watt |
Classe énergie | G |
Ce test a été réalisé sur un exemplaire fourni par le constructeur
Design : un téléviseur Sony comme les autres ?
Le X95K conserve un design et une esthétique que l’on reconnait au premier coup d’œil comme portant la signature Sony. C’est également le cas du côté des finitions, irréprochables, comme de coutumes avec les différents téléviseurs de la marque que nous avons testés ces dernières années.
En somme, nous avons affaire à un téléviseur d’apparence sobre et minimaliste, mais résolument haut de gamme. Les fines bordures de l’écran ne le sont peut-être pas autant que celles d’un téléviseur OLED, l’espace est toutefois largement occupé par l’image.
Sony réitère avec son concept de pieds ajustables sur plusieurs positions, un avantage de taille puisqu’il est possible de les positionner au centre afin d’avoir la possibilité de placer le téléviseur sur de plus petits meubles TV, ainsi que deux positions différentes avec les pieds aux deux extrémités. Dans ce cas, le téléviseur peut soit être placé au plus près du meuble TV, soit être suffisamment surélevé pour laisser l’espace à une barre de son. Dans tous les cas, la profondeur de l’installation est ramenée à environ 340 mm.
En revanche, il faut noter que le téléviseur pèse son poids sur la balance, avec pas moins de 33 kg pour le modèle de 65 pouces que nous testons. Les deux modèles à diagonales supérieures sont évidemment encore plus lourds, 42 kg pour le 75", et 53 kg pour le 85". Cela ne pose aucun problème lors d’une installation avec le support fourni, à condition de s’y prendre à deux ; il est toutefois de mesure d’être vigilant dans le cadre d’une installation murale.
La miniaturisation des diodes ne signifie pas forcément un poids ou une épaisseur en baisse. Le téléviseur mesure d’ailleurs 60 mm sur l’épaisseur, c’est toujours moins que le téléviseur Full LED Bravia X90J que nous avons testé l’an passé.
Connectiques
Comme les autres téléviseurs Sony, le Bravia XR-65X95K embarque deux ports HDMI 2.1 sur les quatre qu’il compte. Les entrées 1 et 2 sont donc compatibles avec la 4K à 120 Hz, le VRR, l’ALLM et l’eARC avec une bande passante de 48 Gb/s, les deux autres entrées se contentent de la bande passante de l’HDMI 2.0.
On retrouve ensuite un port Ethernet, 2 ports USB dont un en version USB 3.0, une sortie optique numérique, ou encore une entrée composite et une entrée d’enceinte centrale « S-Center ». En revanche, Sony ne propose plus de sortie audio analogique avec ce téléviseur, il faudra donc s’équiper d’un modèle Bluetooth si vous souhaitez regarder la télévision avec un casque. En parlant de connectivité sans fil, il est équipé du Bluetooth 4.2 ainsi que du Wi-Fi (802.11 a/b/g/n/ac).
Expérience connectée, interface et télécommande
La formule de Sony n’a pas bougé depuis notre récent test du A95K. Le fabricant continue de faire confiance à Google TV pour animer ses téléviseurs haut de gamme, un choix payant puisque le système de Google est de loin le plus complet, personnalisable, fluide et intuitif.
On peut notamment évoquer l’immense bibliothèque d’applications de Google TV et ses diverses fonctionnalités qui parviennent à faire la différence par rapport à ses concurrents. Outre la possibilité de créer plusieurs profils, Google TV fonctionne sur un système de recommandations et de suggestions personnalisées qui portent ses fruits pour accéder et sélectionner les contenus qui nous intéresse.
Finalement, l’expérience proposée avec le X95K est l’une des meilleures du marché : assistant vocal avec recherche en mode mains libres via la télécommande, ou le téléviseur, Chromecast intégré, compatibilité avec Alexa ou encore HomeKit, le champ des possibles est très large. Ajoutons à cela Bravia Core, le service de SVoD mit sur pied l’an passé par le fabricant, ainsi que la compatibilité avec la Bravia Cam, pour rendre l’expérience utilisateur encore plus complète que par le passé.
Deux nouvelles télécommandes sont livrées avec certains téléviseurs Sony cette année. L’une arbore un design simple et tout plastique avec une fournée de commandes, tandis que l’autre est bien plus minimaliste et élégante avec son revêtement aluminium, son éclairage automatique via un capteur de luminosité, et son pavé directionnel circulaire. Sony a d’ailleurs pensé à tout : cette seconde télécommande dispose d’un petit haut-parleur, le but étant de la faire sonner, grâce au mode mains libres par exemple, afin de la retrouver lorsqu’on l’égare dans son canapé.
Audio
Le système audio embarqué par ce téléviseur dispose d’une puissance totale de 60 W avec deux haut-parleurs avant de 20 W chacun et deux woofers de 10 W chacun. La possibilité d’utiliser ce système 2.2 en tant que canal central est un vrai avantage ; cependant sa qualité audio est tout à fait raisonnable pour profiter de films et de séries. Bien sûr, et comme la plupart des téléviseurs, les basses sont trop en retrait pour vraiment créer une atmosphère cinématographique, ce que l’on constate également en écoutant de la musique. En revanche, les dialogues sont parfaitement clairs tandis que le son se montre globalement équilibré et sans trop de distorsion à fort volume.
Qualité d'image
Sony a associé à son téléviseur Mini-LED une dalle VA munie d’un nouveau filtre avec les solutions X-Anti Reflection et X-Wide Angle. L’objectif affiché est de conserver un bon rapport de contraste tout en réduisant au minimum les reflets et profitant de larges angles de vision. Le pari est atteint sur les deux derniers points, la gestion des reflets directs et indirects est idéale et le Bravia XR-65X95K est l’un des meilleurs téléviseurs passés par nos locaux sur ce point. Il en va de même concernant les angles de vision : l’image reste lumineuse et ne devient pas (trop) terne lorsqu’on s’excentre du téléviseur.
En revanche, le contraste laisse à désirer malgré le recours à une dalle VA. Réflectance et angles de visions sont améliorés au détriment du contraste natif que nous mesurons avec un rapport de 2 852:1. C’est mieux que le contraste natif affiché par une dalle IPS, mais c’est aussi bien moins impressionnant que les valeurs habituellement relevées avec des dalles VA.
Heureusement, la multiplication des diodes et le local dimming mis en place par Sony changent la donne. L’activation du local dimming, ajusté sur le niveau "haut" débouche sur un contraste dynamique tout à fait satisfaisant.
Divisée en 432 zones, la gradation locale est légèrement réduite par rapport à d’autres téléviseurs Mini-LED comme c’est le cas avec le Samsung Neo QLED 50QN90B que nous avons testé il y a peu. Bien que le nombre de zones ait son importance, Sony met en avant sa technologie XR Backlight Master Drive et son algorithme capable de gérer avec précisions le rétroéclairage afin de nous débarrasser des effets de halo et de blooming autour des objets éclairés.
Dans les faits, on constate toujours un effet de blooming plus ou moins présent en fonction du contenu diffusé et surtout de la luminosité des objets éclairés. L’expérience n’en est que peu impactée, les halos étant relativement contenus et souvent peu perceptibles lors d’un usage standard. On en remarquera surtout en diffusant certains contenus HDR avec des zones fortement éclairées à l’avant et très sombres à l’arrière.
Le Cognitive Processor XR reste l’une des meilleures puces du marché avec des traitements vidéo de grande qualité, supérieurs à ce que proposent certains concurrents. On le remarque d’abord sur la mise à l’échelle des contenus avec une fonction d’upscaling qui parvient largement à créer l’illusion d’une image 4K UHD. Quant au moteur de gestion de mouvements "MotionFlow", il ne se fait remarquer qu’à de rares occasions lors de la diffusion de sources 24p en générant parfois quelques artefacts, en revanche aucun effet caméscope n’est à déplorer. Il faut néanmoins noter que la gestion de ces sources est idéale en se passant de la compensation de mouvements, les amateurs de cinéma apprécieront.
Nos mesures
Nous avons sélectionné le mode "Expert" pour nos mesures, il s’est avéré comme étant le plus précis. Le mode "Cinéma" montre lui aussi de bons atouts. Enfin, nous avons pris soin de désactiver le capteur de luminosité ambiante pour réaliser l’ensemble de nos mesures.
SDR
Comme vous pouvez le constater, le mode Expert offre une image très équilibrée en SDR. La courbe RGB affiche une belle stabilité, tandis que la température moyenne est proche de ce que l’on attend avec 6 561 K. La courbe gamma se montre quant à elle presque parfaite dans son suivi avec une moyenne idéale qui s’établit à 2,405.
Notons également que la luminosité maximale avec les contenus SDR est relativement élevée. Nous mesurons 610,2 cd/m² dans le mode Expert en ajustant la luminosité sur « Max » et en activant le local dimming sur « élevé ». La luminosité ne baisse que peu en désactivant la gradation locale, dans ce cas précis, nous mesurons 600 cd/m².
La colorimétrie en SDR est plutôt bonne, mais l’on constate tout de même quelques dérives sur le cyan et le bleu. Le Delta E moyen s’établit ainsi à 1,66 avec une valeur maximale de 4,28 pour le cyan.
HDR
Comme toujours avec Sony, ce téléviseur est compatible avec les signaux HDR10, HDR HLG et Dolby Vision, mais pas avec l’HDR10+. S’il s’agit d’une position bien connue, il convient malgré tout de le rappeler.
Le Bravia XR-65X95K a une luminosité de pointe impressionnante avec les signaux HDR. Nous avons déjà vu mieux avec d’autres téléviseurs Mini-LED comme le Hisense 65U8HQ ou encore le Samsung QE65QN95A, mais le flagship de Sony reste un téléviseur intensément lumineux. Son pic lumineux est de 1 306 cd/m² sur une fenêtre de 10 %. On remarque que la courbe est lissée assez tôt, à 40 % de luminance, tandis que le suivi de la courbe EOTF manque légèrement de précision.
La luminosité atteint néanmoins son pic sur des fenêtres de plus grandes tailles et, hormis la luminosité plus élevée, c’est là la grande différence avec un téléviseur OLED. Il parvient ainsi à conserver une luminosité de pointe sur une fenêtre de 25 %, avec une mesure à 1 410 cd/m². Le local dimming joue son rôle pour apporter du dynamisme à l’image, non sans quelques effets de blooming, mais dans l’ensemble l’expérience proposée en HDR avec ce téléviseur est formidable.
La colorimétrie est parfaitement respectée en HDR, toujours avec le mode Expert. Ce dernier profite d’un Delta E moyen de 1,62 tandis qu’aucune dérive ne montre le bout de son nez cette fois-ci.
Les espaces colorimétriques sont très bien couverts, l’exigeant Rec. 2020 s’affiche toutefois avec une couverture un peu moins large que sur certains téléviseurs OLED, la palme étant raflée par les modèles QD-OLED de Samsung et Sony. L’espace Rec. 2020 est ainsi couvert à hauteur de 74,48 %, là où le DCI-P3 profite d’une couverture de 95,58 %.
Jeux video : une expérience de jeu sans faille
Sony a largement rattrapé ses concurrents en matière de jeux vidéo avec ses récents téléviseurs ; forcément, on attend beaucoup du constructeur japonais sur ce point et il a fallu être patient pour profiter de toutes les fonctionnalités promises, on pense notamment au VRR.
Le Bravia XR-65X95K est l’exemple même de ce qu’est un bon téléviseur de jeu. Il offre une expérience complète en 4K à 120 Hz, sur consoles comme sur PC, mais avantage tout de même les possesseurs de PlayStation 5 grâce à l’Auto HDR Tone Mapping et à l’Auto Genre Picture Mode, une sorte d’ALLM à la sauce Sony qu’il est d’ailleurs possible de désactiver depuis peu.
Nous constatons également une évolution au niveau de la latence en comparaison des précédents téléviseurs Sony que nous avons testés. Le Sony X95K est en effet celui qui affiche la plus faible latence avec notre protocole de mesure habituel. Celle-ci s’élève à seulement 13,8 ms, une valeur dans la moyenne qui se rapproche très fortement des meilleures. Le seul point où l’on peut émettre quelques regrets n’est autre que la présence d'uniquement deux entrées HDMI 2.1. Vu que l’une d’elles supporte l’eARC, cela signifie que l’on se retrouve avec une seule entrée HDMI 2.1 si l’on a recours l’eARC.
Consommation électrique
La consommation électrique du Sony Bravia XR-65X95K est tout à fait dans la moyenne en suivant notre protocole habituel, nous l’évaluons à 81,3 W/m². Forcément, le rétroéclairage Mini-LED demande pas mal d’énergie, la consommation est ainsi bien plus élevée lorsque le téléviseur diffuse des contenus HDR.
Sony Bravia XR-65X95K : l'avis de Clubic
Sony a sans doute bien fait de prendre son temps pour accoucher de son premier téléviseur Mini-LED. Le lancement de la technologie QD-OLED a peut-être relégué au second plan le renouvellement des références LCD du fabricant, en revanche ce premier essai marque un jalon important par rapport aux téléviseurs Full LED de l’an passé comme les X95J et X90J.
Le X95K fait preuve d’une formule étonnante en raison de sa dalle VA qui affiche des caractéristiques proches d’une dalle IPS en raison d’un contraste natif réduit par rapport à d’autres dalles de ce type. La bonne gestion du rétroéclairage Mini-LED permet toutefois de profiter d’une image profonde et dynamique lorsque le local dimming est activé, tout en diluant très efficacement les reflets. Cela ne se fait pas sans quelques effets de blooming, mais ils impactent assez peu l’expérience au quotidien.
On est encore loin de l’OLED sur la question du contraste, mais les noirs sont largement plus profonds que sur n’importe quel téléviseur LED classique. Ajoutez à cela une luminosité de pointe en HDR, des couleurs vives et éclatantes, ainsi que des traitements vidéo qui se classent parmi les meilleurs du marché, pour en faire un téléviseur LCD tout simplement incontournable pour qui cherche une expérience sans faille. Enfin, l’expérience de jeu, les fonctionnalités diverses et la présence de Google TV pour animer le tout, viennent clore le tableau pour faire de ce modèle une vitrine idéale pour les futurs développements de Sony en matière de Mini-LED.
- Image intense et lumineuse (idéale en HDR)
- Noirs profonds avec le local dimming
- MotionFlow et upscaling
- Excellente gestion des reflets
- Expérience gaming
- Blooming parfois visible
- Contraste natif
- Pas de prise casque
- Seulement deux entrées HDMI 2.1