Dans une note publiée sur le site dédié aux Labs Hadopi, la cellule de recherche baptisée « Réseaux et Techniques » demande à chaque personne intéressée de participer aux débats portant sur l'éventuelle mise en place des logiciels de sécurisation. Cet « appel à expérimentations ouvert au public » pourra ensuite déboucher sur la mise au point de projets de spécifications fonctionnelles.
Pour rappel, ces moyens de sécurisation sont des dispositifs qui peuvent permettre à un internaute d'avoir connaissance de l'état de sa connexion Internet. La loi Hadopi introduit en effet une obligation de sécurisation de cette dernière, ces logiciels qui seront éventuellement proposés permettront ensuite à la Hadopi « d'étudier avec bienveillance », selon les mots de la Hadopi, les dossiers de ceux qui, malgré l'installation de ce programme, seraient pris dans ses filets.
Des premières spécifications fonctionnelles (document servant de base de réflexion) avaient été publiées. Michel Riguidel, le « père fondateur » de ces premiers travaux nous avait ensuite confié que les premiers logiciels pourraient arriver en juin 2011. A l'époque, certaines pistes avaient été évoquées comme la constitution de listes noires et blanches entraînant le blocage d'entités informatiques comme des logiciels, des noms de fichiers, des extensions de fichiers (ex : .mpeg, .ogg, .wma, etc.), des sites (URL), des ports de communication ou bien encore des plages d'adresses.
Désormais les réflexions tournent autour de la protection des données privées circulant au sein du réseau local (LAN), précise le Lab. Les premières pistes évoquent la mise en place non-obligatoire d'un dispositif capable de filtrer les flux entrants et sortants de ce réseau local. Les personnes intéressées peuvent dès à présent écrire à l'adresse inscrite sur cette page pour partager leurs observations.