Depuis plusieurs années, la stratégie américaine en matière de lutte contre la vente de produits contrefaits se concentre sur la fermeture de sites clairement identifiés. En février dernier, nous avions rencontré Erik Barnett, vice-directeur adjoint du bureau de l'Immigration et des mesures douaniers aux Etats-Unis. Il estimait que des actions de grande envergure sont la clé de la réussite. Preuve en est, la fermeture de sites marchands lors du cyber-Monday, journée où les américains font de nombreux achats en ligne.
L'édition de cette année ne déroge pas à cette règle. Ce plan d'attaque a pour objectif d'éviter que les consommateurs ne soient induits en erreur sur la qualité d'un produit et tombent facilement sur ces sites. Malgré cette action très visible (le logo des autorités est affiché en page d'accueil), il arrive que ces portails réapparaissent quelques jours après avec un nom de domaine différent.
Cette règle du gendarme et du voleur pourrait néanmoins faire partie du passé si les Etats-Unis adoptent une nouvelle législation sur le sujet. Un projet de loi est actuellement en discussion. Le SOPA (Stop Online Piracy Act) promet de tacler les plateformes au portefeuille en obligeant les moteurs de recherche mais également les organismes de banque (notamment Paypal) à collaborer avec les ayants droit.
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