Il y a d'abord eu le Gabon - pays d'origine de l'extension de domaine .ga - qui ne voulait pas que Kim Dotcom puisse utiliser l'adresse Me.ga pour son nouveau service. Puis, quelques heures plus tard mercredi dernier, ce sont des hackers qui ont redirigé l'adresse vers leur compte Twitter. Inutile de préciser que l'arrivée sur la Toile du site de Mega, composé pour l'heure d'un simple teasing, a beaucoup fait parler d'elle.
Mais ces mésaventures n'ont pas empêché Kim Dotcom d'annoncer lundi soir la (re)mise en ligne du site de Mega. « La Nouvelle-Zélande sera le foyer de notre nouveau site : Mega.co.nz » a-t-il déclaré sur Twitter. Une plateforme « alimentée par la légalité et protégée par la loi » a renchéri le fondateur de feu Megaupload.
Une URL certes moins classe que la précédente, mais qui devrait garantir à Mega une exposition sans risque sur la Toile, puisque la Nouvelle-Zélande se montre particulièrement amicale vis-à-vis du magnat du Web. Pour l'heure, le site de Mega s'avère très sobre, confirmant une ouverture le 19 janvier prochain et proposant notamment aux développeurs de s'inscrire à une alerte pour accéder aux APIs du service quand elles seront disponibles.