Aujourd'hui, les responsables de l'OTAN ont adopté un plan visant à renforcer le dispositif de défense en cas de cyberattaques. Concrètement, une intrusion informatique menée sur l'une des 28 nations de l'alliance pourra être considérée comme une menace visant l'ensemble des pays membres.
Dans l'une de ses dernières dépêches, Reuters rapporte les propos du Secrétaire Général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen, lequel affirme : « aujourd'hui nous déclarons que la cyberdéfense se place au coeur de tâche de la défense collective ». Il pourrait alors s'ensuivre une réponse militaire.
En mars 2011, les ministres européens et l'OTAN avaient signé un mémorandum afin d'endiguer rapidement les vagues d'attaques similaires à Stuxnet par le biais d'échange d'informations rapides. Toutefois, l'organisation s'est elle-même transformée en cible.
En juin de la même année, un groupe de hackers avait pénétré au sein de la librairie en ligne de l'OTAN. Le mois suivant, c'est une base hébergeant des données confidentielles qui avait été visée. En janvier 2012, des pirates avaient attaqué le site du cabinet privé américain de renseignement Stratfor et ont ainsi publié 242 adresses email de responsables de l'OTAN.