Motorola Razr i en test : Intel inside !

Paul-Emile Graff
Publié le 30 octobre 2012 à 18h20

Introduction

Après le terminal Orange avec Intel Inside le Razr i est le second smartphone x86 à débarquer sur l'Hexagone. Quelles sont les forces et les faiblesses de ce smartphone ? Qu'implique la présence du processeur x86 ? Le point à l'issue du test !

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Motorola Razr i
Caractéristiques principales
Système d'exploitationAndroid 4.0.4
Processeur / FréquenceCPU : Atom Intel Medfield Z2460 (x86) @ 2000 MHz
GPU : PowerVR 540
Mémoire / StockageMémoire interne de 8 Go extensible via Micro SD
Mémoire vive de 1 Go
Technologie d'écran et définitionEcran Super AMOLED capacitif 4.3 pouces HD (960 x 540)
Appareil photo8 mégapixels autofocus avec flash LED
GPSOui
Radio FMNon
Batterie Li-Ion 2000mAH
Dimensions 122.5 x 60.9 x 8.3 mm
Poids126 grammes



Design et composants [/anchor]

Pour l'écran, Motorola opte pour du Super AMOLED. Cette technologie se caractérise par des noirs profonds, et des couleurs chaudes (rouges vifs, verts intenses). Même si le Razr i ne propose pas d'écran HD, la définition de 540 x 960 pixels s'avère suffisante pour une diagonale de 4.3 pouces.



Les lignes du Razr i rappellent celles du Razr. La périphérie est cerclée par une bande d'aluminium noir parsemée de vis apparentes, ce qui confère un aspect robuste. Cette première impression se confirme lorsqu'on retourne l'appareil. Le dos est recouvert d'une surface en fibres de kevlar annoncée comme étant antichoc et résistante aux rayures. Si l'appareil n'est pas étanche, Motorola a tout de même pensé à effectuer un traitement antigoutte.

En revanche, ne cherchez pas à démonter la coque, cette dernière n'est pas amovible. La batterie intégrée ne peut pas être changée, mais elle a tout de même le mérite d'afficher une capacité record (pour un smartphone) de 2000 mAh. Toujours à l'arrière, l'appareil photo autofocus de 8 mégapixels est accompagné d'un Flash LED.

La plus grande différence par rapport aux autres terminaux Android se situe sous le capot. Comme son nom l'indique, le Razr i (pour Intel) est équipé d'un processeur Intel x86 de génération Medfield dont la fréquence maximale peut atteindre 2 GHz. Ce dernier a pour nom commercial Intel Atom Z2480. Le tout est épaulé par 1 Go de RAM. Le stockage est assuré par 8 Go de mémoire flash (5 utilisables) extensibles via carte micro SD. La connectique filaire se limite à une prise au format Micro USB.

Touches d'Android sur la base de l'écran, micro au centre.
Prise micro USB et vis de fixation
Slot SIM, micro SD et cache de protection. De part et d'autre, Motorola assume les vis apparentes qui confèrent un aspect robuste.
A l'arrière, un APN de 8 mégapixels avec flash LED.
Motorola conserve le dos en kevlar du premier Razr Android.
Dans l'ensemble, la finition du smartphone est irréprochable. De plus, le mobile dégage une impression de robustesse bienvenue.
Un bel écran Super AMOLED de 540 x 960 pixels.
Touche Power, touches de volume, et touche pour appareil photo photo.
Dos en kevlar et logos Intel et Motorola.


Concernant les interfaces sans fil, le Razr i est compatible avec les réseaux GSM 850/900/1800/1900 et WCDMA 850/900/1900/2100. La 4G et l'HSPA+ dual carrier sont donc aux abonnés absents. Pour le reste, on retrouve la panoplie désormais classique (Wi-Fi 802.11 a/g/b/n, Bluetooth, GPS) accompagnée d'un circuit NFC.


Internet [/anchor]

En matière de surf, le Razr i n'a pas à rougir de la concurrence. La présence d'un processeur x86 n'est pas étrangère à ces bonnes performances. Même avec « Navigateur », la fluidité est au rendez-vous. Reste la possibilité d'installer Chrome qui est compatible avec l'architecture d'Intel.

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Navigation en portrait


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Navigation en mode paysage.


Pas moyen de bénéficier du format flash, le plug-in n'étant pas compatible avec les processeurs x86. En revanche, depuis le navigateur, les vidéos de YouTube et Vimeo (standard HTML 5) restent parfaitement accessibles.

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Vidéo lue sur Vimeo


Compatiblité des jeux et des applications [/anchor]

L'architecture x86 - et non ARM - est-elle synonyme d'incompatibilités avec les applications et les jeux ? Avec les applications, le Razr i ne souffre pas de problèmes majeurs. Android oblige, la majorité des programmes s'exécutent au sein d'une machine virtuelle (Dalvik) indépendante du type de processeur utilisé.

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Des jeux incompatibles sur Medfield


En revanche, les jeux ne sont pas logés à la même enseigne. Lorsque le programme s'appuie sur des fonctions natives du processeur ARM, trois cas de figure peuvent se présenter.

Au mieux, on peut compter disposer d'une version recompilée pour Medfield (rare). Solution médiane : parfois, le SoC x86 parvient à s'appuyer sur une couche d'émulation ARM, ce qui peut entrainer une baisse des performances voire, de l'autonomie. Seul problème : le Google Play Store ne fait aucunement mention de ces particularités. L'utilisateur devra donc avancer à l'aveugle.

Enfin, en cas d'incompatibilité totale, soit le programme n'apparait pas sur le Play Store, soit il apparait avec la mention « incompatible avec votre appareil ». Pire encore : il arrive qu'on puisse télécharger un jeu, mais que son ouverture se solde par un message d'erreur (cas de Need For Speed Hot poursuit). Ces nombreux aléas nous rappellent que x86 et Android ne font pas encore bon ménage.

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Quelques incompatibilités sur Razr i


Peut-on établir un état des lieux précis de la compatibilité des applications Android avec les processeurs Medfield ? Compte tenu de l'exhaustivité du Play Store, cette démarche est difficile. À première vue, la majorité des jeux sont compatibles, mais lorsqu'on creuse un peu, les lacunes sont rapidement mises en évidence. Sur 15 jeux 3D testés de façon arbitraire, 3 s'avèrent incompatibles. Asphalt 6 est marqué comme étant incompatible, alors que nous disposions d'un exemplaire fonctionnel préinstallé sur le mobile Orange by Intel. Même cas de figure avec GT Racing. Les soucis ne se cantonnent pas au répertoire de Gameloft. Du côté des autres éditeurs, Galaxy One fire 2 n'apparait pas sur le Play Store. Avec les jeux qui fonctionnent, on constate parfois des performances moindres. C'est notamment le cas avec Dungeon Defender qui souffre d'un aliasing prononcé accompagné d'un frame rate légèrement saccadé. D'une manière générale, on constate également une surchauffe du terminal lorsqu'on joue aux jeux vidéos.

Multimédia[/anchor]

La surcouche de Motorola ajoute de nombreuses fonctionnalités multimédia. En premier lieu, le DLNA est supporté depuis la Galerie d'Android. De quoi diffuser ses photos, musiques ou vidéos sur un appareil compatible (TV HD, Divx Box, Box d'un FAI) en Wi-Fi en toute facilité. En revanche, de gros efforts restent à faire concernant la compatibilité. Le lecteur parvient à décompresser la piste vidéo des Divx et autres MKV sans trop de difficultés, mais la piste son passe souvent à la trappe.

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Des incompatibilités avec certains codecs, ou des problèmes d'optimisation ARM


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Sur les smartphones ARM, le problème peut être contourné en utilisant une application tierce. Sur x86, les choses ne sont pas si simples... Avec BsPlayer (optimisés ARM), les vidéos HD se lisent au ralenti. Dice Player (également ARM) refuse d'ouvrir la moindre vidéo.

MX Player propose un plug-in optimisé x86. Le saint Graal ? Cette fois, il arrive que le mode hardware soit indisponible. En mode software, la piste sonore est de retour, mais certaines vidéos HD se transforment en séance de diapositives.

À l'époque du test du smartphone Orange by Intel, Intel recommandais d'utiliser le programme Double Twist, mais les résultats ne sont pas plus reluisants : cette fois encore, le son n'est pas supporté avec deux de nos vidéos de test (Divx et MKV). En bref, les cinéphiles devront passer leur chemin.

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Play Music sur Razr i


Concernant l'audio, on peut toujours compter sur Play Musique, un lecteur signé Google qui intègre de nombreux profils sonores. Si l'application se montre plutôt satisfaisante, on ne peut pas en dire autant du casque fourni par Motorola. Son bouché, absence de basses, pas de contrôle du volume. Il est vivement recommandé d'utiliser un modèle plus qualitatif.

Quelques améliorations logicielles [/anchor]

Le Razr i est équipé d'une surcouche plutôt discrète (on ne s'en plaindra pas). De plus, Motorola ajoute plusieurs améliorations bienvenues. Outre le DLNA (voir chapitre précédent), le Razr i intègre des applications et des widgets additionnels (horloge, mode voiture, contact favoris, etc.).

Dans le lot, on retiendra surtout Smart Actions, un programme qui permet de réaliser des macros plus ou moins complexes pour automatiser les tâches répétitives. À titre d'exemple, on peut rétablir le volume de sonnerie à 100 % dès que l'on rentre chez soi, ou désactiver automatiquement les interfaces gourmandes en énergie (Wi-Fi, Bluetooth, GPS) dès que la batterie arrive à un pourcentage de charge critique. Une excellente idée, même si l'outil s'adresse surtout aux utilisateurs avertis.

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Smart actions : une excellente initiative


Motorola dote aussi son mobile d'une interface minimaliste spécialement conçue pour être utilisée en voiture. Cette dernière est composée de 6 touches permettant d'accéder aux fonctionnalités essentielles du mobile.

Enfin, le Razr i intègre une version complète de QuickOffice, une suite bureautique mobile compatible avec la plupart des fichiers Office (Word, Excel, PowerPoint, etc.).

De plus, Motorola intègre un gestionnaire de communications complet qui permet d'activer ou désactiver en une seule vue les radios Wi-Fi, GPS, GSM, Bluetooth, etc. Ce dernier est accessible en faisant glisser le premier écran d'accueil vers la droite.

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Interface, commanager et mode navigation.


Capture photo et vidéo [/anchor]

Le Razr i est équipé d'un APN de 8 mégapixels avec autofocus et flash LED. Si la scène est bien éclairée, en extérieur, le Razr i parvient à faire illusion. En revanche, lorsqu'on regarde les photos de plus près, on s'aperçoit que la marge de progression reste importante. L'image manque de détails et les zones sombres sont affectées par un bruit important, y compris à 100 ISO.

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Balance des blancs problématique en présence d'une lumière fluorescente.


Autre problème : Motorola ne propose pas d'option de réglage de la balance des blancs. En extérieur, le mobile s'en sort plutôt bien. En revanche, en intérieur, la présence d'une lumière fluorescente (exemples ci-dessous) peut fortement perturber l'étalonnage du capteur. Enfin, l'idée de proposer une touche dédiée à l'appareil photo est excellente, mais on regrette que le déclencheur ne donne pas la possibilité d'effectuer une mise au point à mi-course.

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Rendu très bruité sur le zones sombres, y compris à 100 ISO. Zones floues et bruitées.


Le Razr i est aussi capable de produire des séquences HD en 1920 x 1080 à 30 images par secondes. Les vidéos sont fluides et l'autofocus manuel s'effectue rapidement. En revanche, on retombe sur l'un des travers de la couche photo : un bruit dégrade les zones sombres de l'image.



Performances et autonomie [/anchor]

Processeur x86 oblige, l'interprétation des résultats demande quelques précautions, certains benchmarks n'étant pas optimisés pour la puce d'Intel. Les résultats permettent tout de même de situer le mobile face à la concurrence. En pratique, le même problème peut se poser lorsque le Razr i fait appel à une couche d'émulation ARM (cas de certains jeux).

LinPack

LinPack est un benchmark qui évalue la puissance brute du processeur. Le résultat est exprimé en millions d'opérations en virgules flottantes par secondes (MFLOPS). Par rapport à Benchmark Pi, le principal avantage réside dans la possibilité d'effectuer des tests multithreads (si processeur à cœurs multiples).

Benchmark : 123-1643

Linpack mono thread (le résultat le plus grand est le meilleur)


Benchmark : 123-1645

Linpack multi thread (le résultat le plus grand est le meilleur)


Linpack se limite au processeur, ce qui écarte l'hypothèse d'une émulation ARM. Vu la proximité des résultats en mono ou multi threadé, on se demande si l'Hyper-Threading est actif... Avec les applications mono threadées, le SoC d'Intel joue à armes égales avec le Snapdragon S4 double cœur qui équipe le HTC One S. Rappelons que Medfield est un processeur simple cœur.

En revanche, le bât blesse en mode multi threadé. Cette fois, la puce Krait de Qualcomm double le score péniblement atteint par Medfield !

Sunspider

Place au Web avec Sunspider, le benchmark JavaScript des auteurs du moteur de rendu HTML Webkit (Safari, Chrome...). Cette fois, le Razr i s'en tire avec les honneurs. Le terminal de Motorola est au coude à coude avec le Galaxy Note II et l'iPhone 5.

Benchmark : 123-1639

Sunspider (le plus petit résultat est le meilleur)


GL Benchmark (Off Screen)

On passe au GPU avec GLBenchmark, un test effectuant un rendu de scène 3D, que nous effectuons ici en mode « offscreen » pour ne pas prendre en compte les différentes résolutions d'écran des smartphones. Cette fois, il est fort probable que l'émulation ARM entre en ligne de compte. Ici, le Razr i atterrit en queue de peloton.

Benchmark : 123-1641

GL Benchmark (le résultat le plus grand est le meilleur)


Autonomie

Motorola équipe son terminal d'une batterie de 2000 mAh. Est-ce suffisant pour compenser la demande énergétique du processeur x86 cadencé à 2 GHz ? Même si le Razr i se laisse largement distancer par les ténors du moment (Galaxy S3, iPhone 5, Note II), le score de 9 heures en lecture vidéo reste honorable. En utilisation modérée, le mobile tiens 1 à 1.5 jour entre deux charges.

Benchmark : 123-1647

Autonomie lecture vidéo (Wi-Fi activé, sans Bluetooth ni GSM, son et luminosité sur une valeur médiane).


Conclusion [/anchor]

Ce second terminal Android sous Medfield (Intel) ne manque pas de qualités. Motorola propose un mobile robuste et bien fini saupoudré d'améliorations logicielles sympathiques (intégration DLNA, smart action). Ces arguments sont-ils suffisants pour faire pencher la balance du bon côté ? Avant de se lancer, il est important de comprendre les corollaires qui découlent de l'utilisation, d'un processeur de type x86.

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Avec Medfield, Intel parvient à se hisser au même niveau de performances que certaines puces signées Qualcomm ou Samsung. A l'usage, le smartphone offre une fluidité appréciable, mais pour l'utilisateur, on ne peut pas parler de gain face à des processeurs ARM tels que le S4 de Qualcomm, ou le SoC Tegra 3 de NVIDIA.

D'autre part, dans le cas de certains programmes optimisés ARM, on s'aperçoit que l'architecture d'Intel est parfois mise à mal. Ceci entraine notamment une baisse des performances. Plus gênant encore : dans le pire des scénarios, le smartphone ne parvient tout simplement pas à exécuter l'application. Le Play Store ne joue pas la transparence : certains programmes incompatibles sont gommés du kiosque de Google alors que d'autres apparaissent, mais ne fonctionnent pas.

Même si Intel est parvenu à limiter la casse (la majorité des programmes fonctionnent), force est de reconnaître que l'utilisation d'un processeur x86 sur Android à son lot d'inconvénients.

À 400 euros, le mobile est bien positionné, mais cet effort risque d'être insuffisant dans la mesure ou le frère jumeau ARM du Razr i (Razr) se négocie aux alentours des 330 euros, ou 269 euros offre de remboursement déduite (libre d'abonnement).

Au final, le Razr i semble avant tout se destiner aux utilisateurs peu férus d'applicatif et particulièrement de jeux vidéo. Les cinéphiles passeront également leur chemin en raison d'incompatibilités ou d'absence d'optimisation avec certains lecteurs tiers incontournables.

Motorola Razr i

5

Les plus

  • DLNA, Smart Actions, QuickOffice
  • Finition, matériaux, robustesse

Les moins

  • Chauffe du mobile
  • incompatibilités vidéo
  • Incompatibilités logicielles

0

Fonctionnalités7

Ergonomie7

Autonomie7

Puissance7


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Vous voulez en savoir plus ?

Retrouvez notre article sur Android 4.0 (ou Ice Cream Sandwich) qui décrit plus dans le détail le système d'exploitation mobile qui gère ce smartphone.



Pour aller plus loin : découvrez notre comparatif des meilleurs smartphones.
Paul-Emile Graff
Par Paul-Emile Graff

Après être tombé dans la marmite des nouvelles technologies en trébuchant malencontreusement sur une GameBoy en 1990, j’ai pu observer de nombreux effets secondaires qui se sont intensifiés tout au long des 23 années qui ont suivi. Désormais, je suis doté d'extensions « naturelles » prenant les doux noms de smartphone, tablettes, PC, Macs, consoles vidéo, Media Centers, etc. Mon système nerveux semble également avoir fait un bond en avant depuis que j'ai transformé ma maison en gruyère pour mettre en place une installation réseau gigabit tentaculaire. La suite au prochain épisode !

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