SpaceX était supposé travailler le lancement de sa capsule Dragon II depuis plusieurs semaines, mais un nouvel événement est venu piétiner cette préparation.
Le mois dernier déjà, c'est un vaisseau spatial en phase de test moteur qui avait explosé. Cette fois, c'est avec les parachutes qu'un souci a été rencontré et cela lors d'un test préparé.
Le test du système de parachute n'a pas été fructueux
C'est Bill Gerstenmaier, le Directeur des vols habités de la NASA, qui a fait cette déclaration au Congrès. S'il a évoqué que SpaceX avait eu des problèmes précédemment avec un vaisseau spatial qui a explosé, il a également confirmé un ennui de parachute.Le membre de la NASA a expliqué que le test effectué consistait à simuler une défaillance partielle du système de parachute. Ainsi, si un problème a été simulé sur un parachute de la capsule, les trois autres auraient dû fonctionner normalement.
Malheureusement, à en croire les déclarations de Gerstenmaier, tout ne s'est pas passé comme prévu car selon ses dires « les trois goulottes restantes de la capsule ne fonctionnaient pas correctement » suite à la défaillance de la première. Sans expliciter les détails de l'incident, l'employé de la NASA a simplement déclaré que le véhicule spatial avait été « endommagé par l'impact avec le sol ».
SpaceX et la NASA évaluent toujours les causes de l'échec du parachute
Pour l'heure, la NASA et SpaceX évaluent toujours les causes de l'incident du parachute. Cela pourrait être lié à la configuration et la préparation du test ou bien aux conditions de vol de l'avion qui l'a largué. En tout cas, ce sont les possibilités les moins désastreuses... Un scénario catastrophe serait plus compliqué à gérer. Celui-ci pourrait alors concerner la conception de la capsule et ce serait tout de suite plus problématique pour l'agence spatiale. Cela engendrerait des retards conséquents sur les prévisions jusqu'alors établies.La véritable solution pour SpaceX serait de ne pas utiliser de parachutes, car les moteurs SuperDraco du Dragon II sont en capacité de réaliser des atterrissages propulsifs. Mais c'était sans compter sur la NASA qui ne cédera pas quant à l'utilisation de parachutes.
Source : Extremetech