Cette fois-ci, Kim Dotcom ne peut plus reculer : le fondateur du site MegaUpload, fermé en janvier 2012 par le FBI, passera devant la cour d'un tribunal néo-zélandais pour être fixé sur son sort, concernant la demande d'extradition demandée depuis plusieurs années par les autorités américaines.
Après la fermeture de Megaupload, l'Allemand n'avait pas eu d'autre choix que de rester en Nouvelle-Zélande pour échapper à la justice américaine. Le procès de son extradition vers les Etats-Unis, mais également celles de ses trois associés Mathias Ortmann, Bram van der Kolk et Finn Batato, a été repoussé pas moins de dix fois avant que les autorités néo-zélandaises estiment que la procédure a assez duré.
La cour d'appel de Nouvelle-Zélande a rejeté la 11e demande de Dotcom, considérant que la procédure judiciaire a été menée « correctement et en conformité avec le traité d'extradition » liant le pays et les Etats-Unis. Une décision qui n'a bien évidemment pas plu à Kim Dotcom, qui a qualifié la Nouvelle-Zélande « d'ours dansant des USA ». Les avocats des quatre accusés de l'affaire Megaupload ont laissé entendre qu'ils avaient encore des arguments pour faire repousser le procès, notamment le fait que les autorités américaines n'ont pas, selon, eux, avancé de preuves suffisantes pour justifier la demande d'extradition. Les quatre accusés estiment également que les USA ont bloqué leurs fonds pour les empêcher d'embaucher des experts en droit américain, pour étayer leurs dossiers.
La justice américaine n'a pas tardé à répondre face à cette nouvelle et aux réactions des accusés, arguant que ces derniers pourront apporter ces éléments de défense lors de l'audience du 21 septembre. Le sort de Dotcom pourrait être fixé dès lundi prochain.
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