Après une diminution radicale des débits Free Mobile en itinérance avec Orange en 2017, les Freenautes font face à une nouvelle baisse, qui bride un peu plus leur connexion.
Lorsque vous êtes client Free Mobile et que vous résidez dans une zone qui n'est pas couverte par le réseau 3G de l'opérateur de Xavier Niel, celui-ci vous bascule, grâce à un accord qui remonte à 2012, sur le réseau 3G d'Orange. C'est ce qu'on appelle l'itinérance. Mais pour encourager Free à développer son propre réseau, les débits proposés à ses abonnés viennent de subir une nouvelle baisse.
Une diminution constante de l'itinérance depuis septembre 2016
Depuis le 1er janvier 2019, les débits en itinérance sont limités à 768 kbit/s en descendant (download), et 384 kbit/s en montant (upload). Jusqu'ici, les débits pouvaient respectivement atteindre les 1 Mbit/s et 448 kbit/s. Alors forcément, les clients Free Mobile contraints d'utiliser la data en itinérance Orange ne voient pas ces changements d'un bon œil.Cette baisse continue résulte d'une volonté de l'Arcep, le gendarme des télécoms, qui avait poussé Free Mobile à brider son itinérance à 5 Mbit/s en débit descendant en septembre 2016, puis à 1 Mbit/s en janvier 2017.
Free Mobile est de moins en moins dépendant d'Orange
Cependant, la dépendance des Freenautes à l'itinérance sur le réseau Orange a tendance à diminuer. Le réseau Free Mobile continue de se développer. À l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels le 13 novembre 2018, Free avait annoncé couvrir 96 % de la population en 3G et 92 % en 4G. Le taux d'utilisation du réseau propre de l'opérateur se rapproche, lui, des 85 %.La fin de l'itinérance 3G est programmée pour 2020. Du côté de la 2G, Free Mobile pourra toujours s'appuyer sur le réseau 2G du leader des opérateurs, Orange, jusqu'en 2022.