Le nom de Panasonic est sur toutes les lèvres lorsqu’il s’agit de parler de téléviseurs, et plus particulièrement de téléviseurs OLED. Si le fabricant nippon a dévoilé son prochain flagship il y a quelques semaines, le Panasonic LZ2000 ne sera pas disponible sur le marché avant plusieurs mois. Le moment est donc idéal pour que nous testions le modèle phare du catalogue 2021, le JZ2000, ici dans sa version de 65 pouces et dont le prix a déjà bien baissé depuis sa sortie.
- Un processeur qui fait la différence
- Une image sublime en SDR comme en HDR
- Section audio impressionnante
- Pied rotatif bien pratique
- Télécommande non rétroéclairée
- Interface limitée en applications
- Seulement deux ports HDMI 2.1
Panasonic formule une offre qui se veut extrêmement complète sur le papier avec le JZ2000. Il s’agit de l’un des téléviseurs OLED les mieux équipés du marché en matière d’image et de son. Il est estampillé OLED Professional Edition, comprendre par là qu'il embarque une dalle améliorée sur certains points par les ingénieurs de Panasonic. Le téléviseur est également équipé d'un système de « cheminée » audio unique en 5.1.2 pour une puissance totale de 125 W, sans oublier la compatibilité Dolby Atmos.
À cela s’ajoute la connectique HDMI 2.1, le support de l’AMD FreeSync Premium, le dernier processeur HCX Pro AI, une compatibilité multi-HDR. La volonté de Panasonic est celle de fournir une expérience « cinéma à la maison » comme peu d’autres fabricants savent le faire. Avons-nous été conquis par cet ensemble qui compte parmi les plus onéreux du marché ? Que trouvons-nous à lui reprocher ? Réponse avec notre test du Panasonic TX-65JZ2000.
Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.
Prix et disponibilité
Le Panasonic TX-65JZ2000E a été commercialisé courant 2021 au tarif initial de 3 999 €. Décliné en seulement deux diagonales, le modèle de 55 pouces a été mis sur le marché à 2 999 €. Or ces prix sont actuellement tirés vers le bas, et il n’est pas rare de trouver le 65JZ2000 aux alentours de 3 000 € et le 55JZ2000 légèrement en dessous la barre des 2 500 €.
Notons qu'il est toutefois possible de profiter d'une qualité d’image similaire et de cette dalle lumineuse sans dépenser autant. La série JZ1500 est en effet tout à fait équivalente à celle qui nous intéresse ici, à l’exception de son système audio qui, pour le coup, est beaucoup plus classique. À l’heure de rédiger ces lignes, le 65JZ1500 se négocie aux alentours de 2 000 €, le modèle de 55 pouces étant vendu 1 500 €. Enfin, le Panasonic JZ1000 est un très bon téléviseur qui s’affiche avec des tarifs plus accessibles, mais sans les atouts de cette dalle OLED Professional Edition.
Fiche technique Panasonic TX-65JZ2000E
Diagonale | 65 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | OLED |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, HDR10+, Dolby Vision, Dolby Vision IQ |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 125 |
Système d'exploitation | My Home Screen |
Diagonale | 65 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | OLED |
Type de dalle | WOLED |
Processeur vidéo | HCX Pro AI Processor |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, HDR10+, Dolby Vision, Dolby Vision IQ |
Fréquence de rafraîchissement | 120Hz |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 125 |
Nombre de haut-parleurs | 8 |
Dolby Atmos | Oui |
DTS:X | Non |
Nombre de ports HDMI | 4 |
Standard HDMI | HDMI 2.1 |
ARC / eARC | ARC, eARC |
ALLM | Oui |
Synchronisation dynamique | VRR |
Autres entrées | 3x USB-A, 1x composite, 1x Ethernet, 1x CI+ |
Autres sorties | 1x optique (SPDIF), 1x HDMI ARC/ eARC, 1x casque |
Système d'exploitation | My Home Screen |
Bluetooth | Oui |
Wi-Fi | Oui |
Norme Wi-Fi | 5 (AC) |
Assistant vocal | Google Assistant, Alexa |
Chromecast | Oui |
Airplay 2 | Non |
Homekit | Non |
Hauteur | 910mm |
Largeur | 1,448mm |
Profondeur | 350mm |
Poids | 28kg |
Compatibilité VESA | Oui |
Images en sortie de carton avec le mode "Normal" © Matthieu Legouge pour Clubic
Design et connectique : un pied rotatif des plus pratiques
Panasonic propose, comme à son habitude, un téléviseur OLED haut de gamme relativement sobre. Peu de changements visuels sont à noter par rapport au HZ2000 de l’an passé, si ce n’est que le JZ2000 adopte un support central légèrement plus compact qui s’accompagne d’un système de gestion de câble plus proche de celui du JZ1000.
Ce pied central introduit en 2020 sur d’autres gammes autorise une rotation du téléviseur, à gauche comme à droite, sur un angle d’environ 30°. Il s’agit d’une option d’ergonomie on ne peut plus pratique, d’abord lorsqu’il s’agit de venir connecter un câble, mais surtout si vous souhaitez orienter le téléviseur différemment pour éviter certains reflets qui viendraient se répercuter sur la dalle par exemple.
OLED oblige, les bordures de la dalle sont d’une finesse qui ne nous surprend plus vraiment maintenant. En revanche, soulignons que le JZ2000 est plus imposant que la majorité des téléviseurs OLED du marché, un constat logique au regard de l’ampleur de son système audio.
Le pied central permet de positionner le téléviseur sur une grande variété de meubles TV, et ce, bien qu'il soit assez large (390 mm) et profond (350 mm). Le JZ2000 est quant à lui relativement épais avec son électronique et sa partie audio : comptez environ 69 mm, soit plus de trois fois plus qu’un LG 65OLEDG1 qu’on conseillera davantage pour une installation murale avec sa barre de son.
Autre fait marquant sur le catalogue OLED 2021 du fabricant : le poids. Notre exemplaire de test affiche seulement 28 kg sur la balance, là où le modèle de 2020 montait à 40 kg. Le pied central fait déjà économiser près de 1,5 kg, mais cette évolution provient en réalité du nouveau système de dissipation thermique développé par Panasonic.
Du côté de la connectique, on retrouve quatre ports HDMI, dont deux sont affichés comme étant HDMI 2.1 et un seul en ARC/eARC. Le reste se compose d'une sortie casque (commutable en subwoofer), d'une optique numérique, une entrée composite, un port Ethernet, deux entrées antenne TV et deux lecteurs PCMCIA. Un port USB 3.1 vient compléter le tableau à l’arrière, et deux ports USB 2.0 sur le flanc. Bluetooth et Wi-Fi 5 gèrent quant à eux la connectivité sans fil de ce téléviseur.
My Home Screen 6.0 : une interface toujours aussi limitée
Basé sur Firefox OS, My Home Screen est désormais déployé dans sa version 6.0. Quelques nouveautés sont au programme, rendant la navigation plus intuitive qu’auparavant et ajoutant quelques applications au sein d’une bibliothèque qui n’en est pas vraiment une en raison du nombre limité d’applications disponibles.
Si l’on retrouve bien des services comme Netflix, Prime Video, Disney+ ou YouTube, il ne faut cependant pas compter sur OCS, myCanal ou RMC Sport. Cela poussera sans doute les utilisateurs à recourir à une solution externe comme NVIDIA Shield TV ou Apple TV.
L'accès aux menus de réglages se fait de manière plus simple qu’auparavant. Avec Philips, et en dehors des applications, Panasonic tend à donner le plus de choix possible à l’utilisateur. Les menus et options sont fournis et très complets pour quiconque souhaite ajuster image, traitement vidéo ou calibrer son téléviseur de manière manuelle ou automatique avec Calman.
La télécommande est la même pour toute la gamme JZ. Elle perd son rétroéclairage cette année, au profit d'un micro intégré. Si elle semble bien robuste, elle est toutefois imposante et plus lourde que la moyenne. L’ergonomie en pâtit, bien que cela reste une bonne télécommande aux fonctions complètes.
Audio : effet Dolby Atmos garanti
Panasonic ne fait pas dans la dentelle avec le système audio de son JZ2000. Équipé en audio par Technics, qui on le rappelle est une filiale de Panasonic, ce téléviseur est l’un des rares à mettre la barre suffisamment haute s’afficher comme compatible Dolby Atmos. Bien que ce système 5.1.2 montre quelques faiblesses si on le compare à un équipement home cinéma dédié, il nous a surpris dès nos premiers essais.
L’effet surround est bien présent avec un son qui parvient sans problème à prendre de la verticalité et à s’étendre sur la largeur, notamment grâce à la présence de haut-parleurs latéraux supplémentaire. La spatialisation est de fait légèrement meilleure qu’avec les modèles des années précédentes.
Ce qui étonne le plus c’est bien sûr l’écart qui existe entre ce JZ2000 et un téléviseur OLED « classique » : on ne s’attend pas vraiment à bénéficier d’un son aussi percutant en provenance du téléviseur. N’attendez tout de même pas que ce système vous immerge dans une bulle sonore complète, ses effets restent limités à une zone assez restreinte et il est d’ailleurs nécessaire d’être assis bien en face du téléviseur pour en profiter.
L’offre de Panasonic est finalement très cohérente : avec le JZ2000, la marque propose un excellent système audio aux personnes qui n’ont pas de Home Cinema ou qui utilisent une barre de son moins puissante et qualitative. Ceux qui disposent déjà d’un système audio se tourneront vers le JZ1500, le même sans l’équipement audio signé Technics.
Qualité d'image
Panasonic a développé un nouveau processeur, le HCX Pro AI, qui équipe toutes les références de la gamme JZ. Comme nous l’avions vu avec le JZ1000, cette puce fait la part belle à l’intelligence artificielle en déployant des algorithmes qui viennent analyser l’image dans le détail pour améliorer les contenus diffusés à l’écran. Un traitement qui bénéficie également au son avec un rendu qui s’adapte en circonstance à partir du moment où l’on choisit le mode « Auto AI ».
L’atout numéro de Panasonic sur ce marché reste sans conteste sa capacité à sortir des téléviseurs à la colorimétrie fidèle en matière d’image cinéma. Ses traitements vidéo en sont également un exemple concret avec une gestion formidable des contenus en 24p sans qu’il ne soit nécessaire d’activer le moteur de gestion de mouvements Intelligent Frame Creation (IFC).
La marque semble avoir corrigé les soucis de saccades que certains déploraient sur les précédentes gammes avec l’IFC. Les mouvements sont fluides et la sensation reste très bonne lorsqu’il est ajusté à son seuil minimal dans le cadre d’une visualisation de film. On peut pousser le réglage un peu plus haut pour visionner du sport sans que cela n’affecte trop négativement l’image. Cette gestion parfaitement maîtrisée des mouvements permet à Panasonic de conserver une belle avance sur ses concurrents, même si l’on parle d’un écart que la plupart ne remarqueront que pas ou peu.
Concernant l’image en elle-même, on goûte ici à ce que l’OLED à de mieux à proposer. En termes de dynamisme, de piqué, de profondeur, le JZ2000 impressionne. Les contrastes fous aident beaucoup, tout comme le niveau de détails fabuleux dans les scènes sombres ainsi que dans les hautes lumières, et tout ça sans pour autant recourir à la dalle Evo de LG Display. L’image est très proche de ce que l’on attend d’un tel téléviseur, proche de la perfection lorsqu’il s’agit de diffuser des contenus de grande qualité comme du Blu-Ray 4K UHD avec Dolby Vision.
On remarque cependant quelques désagréments avec des sources de moindres qualités notamment au niveau de la gradation des noirs, comme l’explique Vincent Teoh, de HDTVTest, dans son test technique. En revanche nous n’avons pas remarqué phénomène visible de postérisation sur les contenus que nous avons visionnés.
La mise à l’échelle est à la hauteur de ce que l'on peut attendre du JZ2000, l’upscaling est très doux par défaut et conserve un bon niveau de détails résultants sur une image parfaitement nette, comme le montrent nos images comparatives. La magie opère déjà un peu moins sur les contenus de basse qualité, ce qui reste normal.
Pour ne pas changer avec l’OLED, les reflets sont assez gênants au quotidien en fonction du positionnement du téléviseur par rapport aux fenêtres et autres baies vitrées. Le capteur de luminosité ambiante fait beaucoup pour rendre une image plus lumineuse en pleine journée, mais il reste délicat de visionner des scènes sombres dans une pièce trop exposée à la lumière et donc aux reflets.
Le revêtement semi-glossy n’est pas mauvais pour autant, les reflets indirects et les plus légers sont bien dilués, tandis que le pied rotatif et le capteur de luminosité aident à profiter un peu mieux de cette dalle en journée.
Nos mesures
Nous avons sélectionné le mode Filmmaker pour effectuer nos mesures et pris soin de désactiver le capteur de luminosité ambiante pour obtenir des mesures précises. Celui-ci est en effet activé par défaut dans ce mode d’image. À l’instar du JZ1000, nos mesures montrent que le rendu est un peu trop chaud par défaut avec l’option « Chaud2 ». Il devient trop froid lorsque nous sélectionnons un autre réglage de température de couleurs. Nous avons finalement réalisé nos mesures sans modification dans un premier temps, puis en apportant de légers ajustements pour nous rapprocher d’une température de 6 500 K. Il a simplement fallu ajuster le gain rouge à - 5, le gain vert à + 1 et le gain bleu à + 2 pour obtenir une courbe plus équilibrée.
SDR
La température par défaut est de 5 978 K et l’image tire effectivement vers le rouge. De simples réglages de gain permettent de régler ceci, avec une température qui est cette fois-ci de 6 558 K, très proche de la valeur cible.
L’échelle de gris se montre quant à elle excellente, tandis que la courbe gamma n’affiche que de légères irrégularités avec un gamma moyen de 2,42.
La colorimétrie en SDR est relativement fidèle en sortie de carton avec un delta E moyen de 2,31 et peu de dérives chromatiques. Les résultats sont toutefois proches de la perfection après réglages avec un delta E moyen de 0,88 seulement sans aucune dérive chromatique cette fois-ci.
HDR
Panasonic réussit un tour de force en matière de HDR par rapport à ses concurrents. Le fabricant se passe en effet de la dalle Evo censée être plus lumineuse tout en proposant une luminosité globale légèrement meilleure que sur les téléviseurs qui en sont équipés.
La courbe EOTF est parfaitement suivie, Panasonic adopte ici une approche cohérente pour éviter le clipping avec un lissage à partir de 60 % de luminance. Ce tone mapping n'est toutefois adopté que lorsque le « Dynamic HDR Effect » est activé, ce qui est le cas par défaut. Nous conseillons d'ailleurs de le laisser activé pour conserver un maximum de détails dans les hautes lumières. Le pic lumineux atteint quant à lui avec une mesure à 983 cd/m² sur une fenêtre de 10 %, sans avoir sollicité la dalle auparavant.
Lorsque l’on sollicite la dalle de manière un peu plus intensive qu’une mesure unique de pic lumineux, on remarque que le JZ2000 est capable de monter un peu plus haut, jusqu’à 1 011 cd/m². C’est actuellement un record pour une dalle OLED, mais peut-être plus pour longtemps. Enfin, l’ABL réduit significativement la luminosité sur les fenêtres de pleine taille, comme c’est le cas avec n’importe quel téléviseur OLED.
La colorimétrie en HDR compte parmi les plus fidèles que nous ayons relevés. Le delta E moyen avec le mode Filmmaker culmine seulement à 1,21, sans aucune dérive chromatique visible par l’œil humain.
L’espace DCI-P3 est une nouvelle fois largement couvert et le JZ2000 fait parmi des meilleurs du marché sur ce point en affichant une couverture 99,2 %. Le résultat est logiquement un peu moins bon avec le Rec. 2020, couvert à 75,77 %.
Jeux vidéo
L’expérience de jeu sur un téléviseur OLED est habituellement très satisfaisante. Les contrastes, la richesse des couleurs, les angles de vision ou encore le temps de réponse quasi instantané des pixels donnent à ces produits un net avantage.
On remarque ici que Panasonic a fourni les efforts nécessaires pour proposer un mode jeu au faible input lag, que nous mesurons à 14,3 ms. L’autre avantage du JZ2000 est que son mode de jeu peut être activé dans chaque mode d’image. Il ne s’agit donc pas d’un mode à part, ce qui signifie qu’il est possible de profiter de la justesse d’image d’un mode Filmmaker en jeu, chose qu’on ne retrouve pas vraiment ailleurs.
Néanmoins rappelons que 2021 fut l’année où les constructeurs ont rencontré quelques difficultés pour faire basculer leurs téléviseurs dans le gaming « next-gen ». Comme nous l’avons soulevé lors d’autres tests, en particulier celui des Philips OLED936 et Philips OLED806, ou encore le petit poucet de la gamme de Panasonic, le JZ1000. Comme Philips, Panasonic a annoncé et déployé une mise à jour firmware pour combler les lacunes présentes avec l’HDMI 2.1. Hélas, nous n’avons pas été en mesure d’installer cette mise à jour avec notre exemplaire de test.
Si l’on en croit certains camarades, la version 3.124 résout bien les différents problèmes rencontrés avec le VRR et la 4K à 120 Hz, chose que nous aurions cependant aimé constater de nos propres yeux. Livrée avec la version 3.053, notre unité ne peut dans l’état être mise à jour malgré toute notre bonne volonté. Nous attendons encore une réponse de la part de Panasonic concernant ce problème.
Consommation électrique
Ce téléviseur Panasonic n’est pas déraisonnablement gourmand en énergie pour un modèle OLED. Nous y mesurons une consommation de 85,2 W/m² en diffusant une mire blanche calibrée à 150 cd/m² sur une fenêtre de 10 %. Une valeur qui reste élevée en comparaison de téléviseurs LCD classiques, mais dans la moyenne basse pour un OLED de 65 pouces.
Panasonic TX-65JZ2000E : l'avis de Clubic
Panasonic a su peaufiner la recette de son téléviseur OLED haut de gamme pour proposer l’un des meilleurs modèles du moment. Le japonais met une nouvelle fois son savoir-faire à profit en matière de qualité d’image : le JZ2000 assure surtout un excellent rendu HDR sans pour autant recourir à une dalle « Evo ». Un petit tour de passe-passe dont seul Panasonic a le secret qui, conjugué à sa maîtrise de l’image et des traitements vidéo, lui confère une avance notoire sur ses concurrents.
Et il serait bien maladroit d’omettre ce que Panasonic propose en matière d’audio avec son JZ2000. Le système audio de ce téléviseur est simplement le plus convaincant du marché à l’heure actuelle ; l’effet Dolby Atmos est bien présent et parvient à créer un semblant de bulle autour du téléspectateur. En faisant appel à sa filiale Technics pour le son, Panasonic avance en terrain connu et ne déçoit pas. En revanche, il y a fort à parier que beaucoup d’acheteurs préfèreront se tourner vers un JZ1500 et investir dans un système audio dédié, d’autant que celui-ci se prête mieux à un montage mural puisqu’il conserve un châssis bien moins large et profond là où le JZ2000 accueille un grand nombre d’enceintes.
Pour résumer, Panasonic tient toutes ses promesses au niveau de l’image, des couleurs et de la colorimétrie, des traitements vidéo et du son. Reste la partie gaming que nous n’avons pas pu tester dans des conditions optimales. C’est dommage, car il s’agit là d’un point de bascule tout à fait important pour bon nombre d’acheteurs, et sans doute celui sur lequel le fabricant japonais a encore le plus de choses à démontrer. Nous espérons pouvoir constater ses éventuels progrès dans un futur proche.
- Un processeur qui fait la différence
- Une image sublime en SDR comme en HDR
- Section audio impressionnante
- Pied rotatif bien pratique
- Télécommande non rétroéclairée
- Interface limitée en applications
- Seulement deux ports HDMI 2.1