Renault réalise sa meilleure année commerciale depuis 8 ans, avec un boom de l'électrique

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 03 janvier 2019 à 15h00
renault zoé.jpg

En 2018, Renault a vendu 689 788 véhicules en France, particuliers et utilitaires confondus. Sa forte croissance a été nourrie, notamment, par la poussée de son modèle électrique Zoé.

L'année qui vient de s'achever aura été porteuse pour le marché automobile. En 2018, la France a enregistré 2,173 millions de voitures immatriculées, très au-dessus du rythme moyen de ces vingt dernières années, qui tourne autour des 2,040 millions. Si la Clio demeure le véhicule le plus vendu dans l'Hexagone pour la neuvième année de suite (avec 123 600 unités écoulées), le marché de l'électrique aura profité à Renault, qui grâce à une Zoé très en forme, s'affirme comme la référence du marché du véhicule électrique sur le territoire.


Le marché de l'électrique a fait boom en 2018

En 2018, on a recensé plus de 31 000 nouvelles immatriculations de véhicules électriques en France. La comparaison avec 2017 est sans appel : +25 %. Une preuve que les aides à l'achat portent leurs fruits et que les constructeurs français s'affirment, avec des chiffres record.

Renault a enregistré 17 038 immatriculations de son modèle électrique Zoé en 2018, ce qui représente une très belle hausse de 11,8 % par rapport à 2017. À elle seule, Zoé concentre 54,9 % du marché des véhicules électriques pour particuliers. Le dernier trimestre 2018, marqué par la crise des gilets jaunes, a profité à Zoé qui a vu ses ventes s'envoler de 93,5 %. Pour le seul mois de décembre, 4 434 exemplaires ont trouvé preneurs.

Et cet élan ne devrait pas retomber de si tôt. 2019 devrait aussi profiter au marché des véhicules électriques, au même titre que les véhicules hybrides, qui ont également enregistré une forte poussée en 2018. « Nous travaillerons à renforcer notre leadership en matière de nouvelles mobilités, en particulier électriques », annonce déjà Philippe Buros, Directeur commercial France du groupe Renault.

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic – Sensible à la cybersécurité, aux télécoms, à l'IA, à l'économie de la Tech, aux réseaux sociaux ou encore aux services en ligne. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Commentaires (6)
kevin95463

Dommage que le patron ne soit pas là pour voir ça ^^

lulu1980

Bien fait pour lui il l’a bien cherché!

KlingonBrain

Un boom ? Je ne veux pas être méchant, mais vu les chiffres, ça reste quand même un marché de niche vraiment minoritaire.

Et encore, attendez de voir comment les gens réagiront dans quelques années, quand ils voudront revendre leur voiture électrique mais que la très coûteuse batterie sera usée.

La voiture électrique convient très bien à une minorité fortunée et urbaine. Mais pas pour tous les autres…

toug19

il n’est pas forcé que ça coute cher de réparer la batterie, car les prix des cellules chutent…

KlingonBrain

Si des industriels pensent pouvoir produire des batteries à prix acceptables, qu’ils commencent par le prouver. Ensuite seulement j’achèterais une voiture électrique.

Pour ma part, je doute sincèrement que les prix des cellules puissent chuter suffisamment.

Déja, parce qu’il s’en faudrait de beaucoup. Ensuite parce que la demande est très forte et ne fait qu’augmenter (les batteries servent aussi pour l’électronique grand public). Cela ne crée pas les conditions favorables à une baisse.
Ensuite parce qu’on ne sait pas recycler et que tout est lié à l’extraction de matière première dans des pays émergents, ce qui pose un risque de fluctuation des cours en fonction des problèmes politiques et des accords commerciaux. Mais aussi de l’inéluctable baisse de notre monnaie à moyen et long terme. Pour faire court, on va répéter avec le lithium l’erreur du pétrole…

Enfin, le fait même que des états veulent imposer la voiture électrique avant même que l’industrie ne trouve des solutions compétitives… ne crée justement pas les conditions favorables pour que les industriels fassent le moindre effort dans ce sens.

Et vous savez, dans l’histoire des technologies, ça ne sera pas la première fois qu’on fait fausse route…

lefuretquicourtvite

Tu sait la batterie ne t appartient pas elle est en location quand celle ci est inférieur à un certain pourcentage de santé celle ci est changée, suivant les clauses de ton contrat, à savoir une zoe par ex c est 25000 euros la batterie neuve coûte autant, heuremsenr qu elle ne t’appartient pas, après il n y a pas que la batterie qui est susceptible de lâché…c est pas plus fiable du une thermique

Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles