Déjà heureux papa de la petite ZOE, Renault souhaite aller plus loin dans sa gamme de voitures électriques, avec notamment une rivale de la Nissan Leaf.
Comme tant d'autres constructeurs, Renault va renforcer sa gamme de voitures électriques dans les années à venir et proposer d'autres alternatives à ses très populaires ZOE et Twizy.
Bientôt une rivale à la Nissan Leaf
Cela fait près de huit ans déjà que Renault a lancé sa grande offensive électrique et le groupe annonçait tout récemment avoir franchi le seuil des 200 000 véhicules électriques vendus en Europe. Renault précisait alors avoir écoulé plus de 100 000 véhicules électriques en France, soit la moitié.En 2018, Renault a connu en Europe une très forte accélération sur le second semestre avec un bond de 62 %. En France, la marque détient à elle seule 56,8 % du marché des véhicules électriques particuliers et utilitaires (avec Kango ZE et Master ZE).
Renault vise le segment B et le segment C
Selon Eric Feunteun, Directeur du programme voiture électrique pour Renault : « Nous allons continuer sur le segment B, c'est notre plus importante catégorie et le cœur du marché européen. Puis nous irons clairement en dessous et ensuite nous grimperons dans le segment C ». Renault souhaite également attendre le moment opportun pour pouvoir proposer des voitures avec une plus grosse batterie, tout en conservant un prix attractif.Ainsi, le futur véhicule électrique « made in Renault », qui devrait concurrencer efficacement la très appréciée Nissan Leaf et qui se basera sur le concept Renault Symbioz, ne devrait pas arriver sur le marché avant 2022.
Pour Gilles Normand, Directeur du Véhicule Électrique du Groupe Renault : « Notre volonté affichée depuis 10 ans est de rendre la mobilité électrique accessible à tous. Ainsi, d'ici 2022, Renault ambitionne de réaliser 10 % de ses ventes sur l'électrique en s'appuyant notamment sur les huit véhicules électriques qu'offrira le groupe à cet horizon ».